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L’économie canadienne a connu une croissance annualisée de 2,1 % au cours du deuxième trimestre de cette année, dépassant les attentes de la Banque du Canada et du marché.
La banque centrale, qui prendra sa décision sur les taux d’intérêt mercredi, avait prévu une croissance de 1,5%.
Bien que la croissance ait été « modestement » meilleure que prévu, Andrew Grantham, économiste chez CBIC Capital Markets, a déclaré que la dynamique à l’approche du troisième trimestre était faible, les premières estimations étant de 0,5 % en rythme annualisé.
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« Pour cette raison, nous voyons toujours la Banque du Canada réduire ses taux d’intérêt de 25 pb à chacune de ses réunions restantes cette année », a-t-il déclaré dans une note après la publication des données.
Le produit intérieur brut (PIB) par habitant a diminué de 0,1 %, soit sa cinquième baisse trimestrielle consécutive, a annoncé vendredi Statistique Canada.
La croissance a été soutenue par les investissements des entreprises en équipements et machines, qui ont augmenté de 6,5 % au deuxième trimestre. Les dépenses publiques ont également contribué à la croissance, avec une hausse de 1,5 %, grâce à la hausse des salaires et des heures travaillées par les salariés.
Les exportations de biens et services ont diminué de 0,4 %, en raison de la baisse des exportations de métaux, de produits pétroliers raffinés et de véhicules de tourisme et camions légers. Ces baisses ont été légèrement compensées par une hausse des exportations de pétrole brut et de bitume.
L’investissement dans la construction résidentielle a diminué de 1,9 %, soit la plus forte baisse depuis le premier trimestre de 2023. Cette baisse est principalement attribuable à la baisse du marché de la revente en Ontario et à la baisse des investissements dans la construction. La construction résidentielle a diminué au cours de huit des neuf derniers trimestres.
Les dépenses des ménages ont ralenti au deuxième trimestre, pour s’établir à 0,2 %, après une hausse de 0,9 % au premier trimestre. La croissance démographique a dépassé celle des dépenses des ménages ; en conséquence, les dépenses des ménages par habitant ont diminué de 0,4 %, après une hausse au trimestre précédent. Dans le même temps, le taux d’épargne des ménages a augmenté pour atteindre 7,2 %, le revenu disponible ayant dépassé la consommation.
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La rémunération globale des salariés a également augmenté de 1,6 % au deuxième trimestre, grâce à la hausse des salaires dans les secteurs de la santé, de l’aide sociale, de l’éducation, de la finance et des assurances. Les salaires dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines ont augmenté le plus, soit de 5,6 %. Les revenus des entreprises ont également augmenté de 3,1 % au deuxième trimestre, après avoir diminué au trimestre précédent.
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Sur une base mensuelle, la croissance économique est restée inchangée en juin, après une hausse de 0,1 % en mai. L’activité manufacturière a reculé de 1,5 % et le commerce de gros a reculé pour le deuxième mois consécutif.
Les estimations préliminaires pour le PIB par industrie de juillet sont restées inchangées par rapport à juin, mais un rapport plus détaillé sera publié en septembre.
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