Jeunes filles


La version suivante de cette histoire a été utilisée pour créer ce guide : Proust, Marcel. « Jeunes filles ». The New Yorker, 2021. https://www.newyorker.com/magazine/2021/07/12/young-girls.

Veuillez noter que les citations entre parenthèses dans le guide font référence au numéro de page d’où la citation est tirée.

« Les Jeunes Filles » apparaît comme un passage d’un manuscrit de soixante-quinze pages que Proust a écrit en 1908. Bien qu’il n’ait jamais été publié sous forme de nouvelle, le passage est suffisamment unifié et bref pour être considéré comme faisant partie du genre. Dans l’histoire, un narrateur masculin réfléchit à son adolescence, se souvenant du temps qu’il a passé à vivre près de la plage dans un endroit appelé simplement « C ». Il se souvient précisément d’avoir vu deux filles sur le rivage un jour, vêtues de vêtements inconnus mais visiblement élitistes. L’une des filles avait les cheveux roux, et c’était elle qui l’intriguait le plus. Un autre jour, il a vu cinq ou six filles ensemble, et a continué à les voir par intermittence au cours de la saison.

Déterminant que les filles étaient des membres de l’aristocratie, le narrateur veut désespérément qu’elles sachent qui il est ou au moins qu’elles aient connaissance de son existence. Un ami de la famille, qu’il appelle Monsieur T., était ami avec certains des pères des filles. Le narrateur commence à passer plus de temps avec Monsieur T. dans l’espoir qu’ils rencontreront les filles. Un jour, ils le font, mais les filles sont grossières dans leur interaction. À la fin de l’histoire, ils rencontrent un autre des pères avec ses deux filles. La fille rousse est polie avec le narrateur, et le lendemain, elle lui fait signe alors qu’il traverse la rue.



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