samedi, novembre 16, 2024

Un virus mortel transmis par un moustique met une ville du Massachusetts en état d’alerte maximale

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Une maladie rare mais mortelle transmise par les moustiques a poussé une ville du Massachusetts à fermer ses parcs et ses champs chaque soir. Quatre autres villes exhortent les habitants à éviter de sortir la nuit.

Ils s’inquiètent de l’encéphalite équine de l’Est. Les autorités sanitaires de l’État ont annoncé la semaine dernière qu’un homme de 80 ans avait contracté la maladie, le premier cas humain détecté dans le Massachusetts depuis 2020.

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La ville de Plymouth, à environ 64 kilomètres au sud-est de Boston, a annoncé vendredi qu’elle fermerait les installations publiques de loisirs en plein air du crépuscule à l’aube chaque jour après qu’un cheval de la ville a été infecté par la maladie.

Pendant ce temps, les responsables de la santé de l’État ont averti qu’un groupe de quatre villes au sud de Worcester – Douglas, Oxford, Sutton et Webster – courent un « risque critique » après qu’un homme d’Oxford a attrapé le virus.

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Les responsables de la santé de l’État et locaux ont exhorté les habitants de ces villes à éviter les périodes de pointe de piqûres de moustiques en terminant leurs activités de plein air avant 18 heures jusqu’au 30 septembre, puis avant 17 heures après cela, jusqu’aux premières fortes gelées.

Ils recommandent également aux habitants du Massachusetts d’utiliser des répulsifs contre les moustiques lorsqu’ils sont à l’extérieur et de drainer toute eau stagnante autour de leur maison.

Jennifer Callahan, directrice municipale d’Oxford, a écrit dans une note que la famille de l’homme qui a attrapé le virus à la mi-août avait contacté son bureau.

« Ils veulent que les gens soient conscients qu’il s’agit d’une maladie extrêmement grave, aux conséquences physiques et émotionnelles terribles, que la personne parvienne à vivre ou non », a écrit Callahan.

Elle a déclaré que la personne infectée avait souvent raconté à sa famille qu’elle n’avait jamais été piquée par des moustiques. Mais juste avant de présenter des symptômes, il leur a dit qu’il avait été piqué. Elle a déclaré que l’homme était toujours hospitalisé et qu’il « combattait courageusement » le virus.

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Callahan a déclaré que la famille exhorte les gens à prendre au sérieux les conseils de santé publique et à faire tout leur possible pour se protéger.

La présence du virus dans le Massachusetts cette année a été confirmée le mois dernier dans un échantillon de moustique et a depuis été détectée dans d’autres moustiques à travers l’État. Lors d’une épidémie en 2019, six décès ont été enregistrés sur 12 cas confirmés dans le Massachusetts. L’épidémie s’est poursuivie l’année suivante avec cinq autres cas et un autre décès.

Il n’existe aucun vaccin ni traitement contre l’EEE.

Les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) indiquent que bien que rare, l’EEE est une maladie très grave et qu’environ 30 % des personnes infectées en meurent. Les symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des vomissements, de la diarrhée et des convulsions.

Les personnes qui survivent sont souvent handicapées à vie et rares sont celles qui se rétablissent complètement, selon les autorités du Massachusetts. La maladie est répandue chez les oiseaux et, bien que les humains et certains autres mammifères puissent attraper l’EEE, ils ne la transmettent pas.

Selon le CDC, seuls quelques cas d’EEE sont signalés aux États-Unis chaque année, la plupart des infections se trouvant dans les États de l’Est et de la côte du Golfe.

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