Une année en Provence

Peter Mayle, l’auteur, et sa femme achètent une ferme vieille de 200 ans dans la campagne reculée de la Provence, en France. Ils connaissent bien la région, car ils se rendent chaque année en Provence depuis leur ancienne maison en Angleterre pour passer quelques semaines de vacances chaque année dans cette terre ensoleillée du sud de la France. Ils emménagent dans leur nouvelle maison avec leurs deux chiens à temps pour célébrer le Nouvel An.

La première surprise des nouveaux arrivants est le vent froid, le mistral, qui souffle chaque hiver sur la vallée du Lubyron pendant deux semaines. L’auteur et sa femme pensaient que ce vent n’était qu’une rumeur, mais il s’avère que c’est vrai. Le mistral est le déclencheur d’une rencontre entre les Mayle et le premier entrepreneur parmi tant d’autres qu’ils engageront au cours de leur première année en Provence. Lorsque le froid gèle leurs canalisations, ils font appel au plombier, Monsieur Menicucci.

Le livre retrace chaque mois de cette première année de vie en Provence, décrivant les voisins et les autres résidents qu’ils rencontrent, les coutumes des habitants et leurs différences avec les autres régions de France, et surtout, la fanfare gastronomique qui ponctue chaque journée. Dans cette partie du monde, la nourriture est vénérée avec un amour si profond que l’auteur prend soin de décrire chaque repas unique jusqu’à la dernière goutte d’huile d’olive fraîchement pressée.

La transition entre le statut de touriste et celui de résident permanent est souvent douloureuse, et Peter est direct dans ses descriptions de cet état intermédiaire dans lequel lui et sa femme vivent. Ils ont du mal à apprendre suffisamment la langue pour profiter de la compagnie de leurs nouveaux voisins lors des dîners et à repousser les invités qui viennent en masse s’installer autour de leur piscine et boire leur vin. Les invités ne sont pas seulement des amis d’Angleterre, mais de simples connaissances avec lesquelles les Mayles doivent composer. Alors qu’ils tentent de s’installer du mieux qu’ils peuvent dans leur nouvelle vie, les rénovations en cours dans leur maison et l’assaut des invités se poursuivent et se font au hasard.

Tout au long du livre, Peter nous emmène dans un voyage à travers la courbe d’apprentissage que lui et sa femme traversent. À la fin, la femme de Peter élabore un plan pour que les constructeurs terminent tous les travaux de leur maison avant Noël. Elle envoie des invitations à chacun d’eux et à leurs femmes à une fête pour voir les travaux. Elle sait que les hommes ne voudront pas perdre la face devant leurs femmes. L’appât fonctionne, et ils organisent leur fête une fois les travaux terminés, avant Noël, mais pas avant qu’une autre catastrophe ne se produise.

À la fin du livre, les Mayles profitent de leur maison récemment rénovée dans la paix et la tranquillité que procure le fait d’être ensemble. Après un an d’invités et de rénovations, ils se retrouvent seuls pour profiter de la solitude d’une maison terminée et sans invités, dans l’endroit qu’ils appellent désormais leur foyer.