vendredi, novembre 22, 2024

Yanomamo : le peuple féroce

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Les superstitions jouent un rôle majeur dans la vie quotidienne des Yanomamo. Le taux de mortalité infantile est élevé et il est généralement admis que tous les décès inexpliqués sont le résultat d’esprits maléfiques. Plus précisément, on croit souvent que quelqu’un envoie ces esprits maléfiques. Pour se venger, les membres de la tribu envoient eux-mêmes des esprits maléfiques.

Napoléon A. Chagnon est un anthropologue qui a passé plusieurs années à visiter les Yanomamo du Brésil et du Venezuela, puis à relater ses découvertes sous la forme de cette monographie. Chagnon révèle de nombreux aspects des tribus Yanomamo, notamment des détails sur deux hommes qui ont joué un rôle important dans ses recherches. Kaobawa est le chef d’une tribu Bisaasi-teri du peuple Yanomamo. C’est un homme calme et sans prétention qui dirige en grande partie par l’exemple. Lorsqu’il a besoin que son peuple débarrasse une zone centrale des mauvaises herbes en vue d’un festin, il se charge de la tâche et est bientôt rejoint par d’autres qui font la majeure partie du travail.

L’autre homme qui joue un rôle important dans les recherches de Chagnon est Rerebawa. Chagnon dit qu’il le considère comme son ami et qu’ils font de nombreux voyages ensemble. Lors de l’un d’eux, Chagnon emmène Rerebawa dans un voyage vers la civilisation.

Les Yanomamo apprécient la férocité chez les hommes. On apprend aux jeunes garçons à être féroces et ils sont récompensés lorsqu’ils s’en prennent aux autres, même aux adultes. Les jeunes filles ne sont considérées comme un atout que dans la mesure où elles sont capables d’assumer de nombreuses tâches et ce dès leur plus jeune âge. Les filles n’ont pas leur mot à dire dans leur vie, sont données en mariage à leur père, à leurs frères ou à des parents masculins et sont en grande partie à la merci de leur mari. Lorsque leurs maris sont cruels, les parents masculins peuvent parfois sauver la femme, la donnant généralement en mariage à un autre homme. En raison de cette possibilité de se sauver d’une mauvaise situation, les femmes détestent l’idée d’être capturées ou vendues à un autre village. Le commerce des femmes est assez courant, tout comme la capture. Lorsqu’un village est attaqué, les femmes ont tendance à emmener leurs jeunes enfants avec elles chaque fois qu’elles quittent la relative sécurité de la propriété, de sorte qu’en cas de capture, elles ne seront pas séparées de leurs enfants.

Les guerres, sous diverses formes, sont très courantes. Du duel connu sous le nom de coups de poitrine aux raids purs et simples, Chagnon dit que la plupart des gens ont perdu un frère, une sœur, un enfant ou un parent à cause d’une guerre. Le duel de poitrine est une méthode formelle que les Yanomamo utilisent pour éviter une guerre ouverte. Dans ce cas, deux hommes se rencontrent, l’un étend sa poitrine et l’autre frappe avec son poing. Les rôles sont alors inversés.

Chagnon affirme avoir observé de nombreux changements au sein du peuple Yanomamo au cours de ses recherches. Les Yanomamo acquièrent de nombreux biens, ce qui incite beaucoup d’entre eux à quitter les grandes communautés tribales pour pouvoir les collecter et les conserver. Beaucoup se rapprochent des missions établies pour en tirer profit, notamment le fait que des fusils de chasse sont parfois fournis en guise de paiement pour le travail. Des maladies sont également introduites contre lesquelles les Yanomamo n’ont aucune résistance naturelle et qui s’avèrent mortelles.

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