Écrits, 1902-1910


Writings 1902-1910 est un recueil d’écrits de William James sur la psychologie, la religion, la philosophie, la science et la critique sociale. James défend notamment sa théorie du pragmatisme avec une extraordinaire rigueur académique, en utilisant des concepts et des principes de plusieurs domaines différents pour étayer ses conclusions.

Le livre commence par l’un des écrits les plus influents de James, « Les différentes formes d’expérience religieuse ». James commence par attaquer l’idée selon laquelle la pratique religieuse actuelle n’est qu’une réponse atavique à une tentative de nos ancêtres d’expliquer les phénomènes naturels avant l’avènement de la science. Il affirme que l’expérience religieuse est réelle et sert à relier les gens à un « univers spirituel ». Enfin, il affirme que les expériences religieuses ont un impact positif sur les gens, en faisant d’eux de meilleurs membres de la société mondiale.

James expose ensuite sa théorie du pragmatisme. La théorie pragmatique est une façon d’aborder la philosophie et la vie en général dans laquelle la différence des résultats est utilisée pour mesurer la validité de l’argument. James est ainsi en mesure d’argumenter en faveur de l’existence et de l’importance de l’expérience interne (dont certaines sont religieuses) en vertu du fait qu’elle influence le comportement, l’expérience et les croyances des individus. L’approche pragmatique permet ainsi aux théories de devenir des « instruments » plutôt que des réponses à des problèmes difficiles.

La thèse se poursuit en se concentrant sur le débat entre les visions pluralistes et monistes de l’univers. Les monistes se concentrent sur le raisonnement déductif qui va des touts aux parties, et les pluralistes se concentrent sur le raisonnement inductif qui va des parties aux touts. James explore la philosophie de Hegel ainsi que celle de Fechner, tous deux monistes. Il explore ensuite la philosophie de Bergen qui soutient que la « simple logique conceptuelle » ne peut pas nous dire ce qui est possible. James défend la vision pluraliste en mettant l’accent sur l’importance de l’expérience subjective.

La section suivante de ses écrits porte sur la manière dont la vérité est déterminée. James soutient que, d’un point de vue pragmatique, la vérité doit inclure l’expérience du sujet et les conséquences pratiques pour ce sujet. Il poursuit en affirmant que la compréhension de la vérité comprend nécessairement un traitement du processus par lequel cette vérité a été obtenue. James répond ensuite aux critiques de plusieurs théoriciens, en particulier aux affirmations selon lesquelles le pragmatisme est un renouvellement de la théorie positiviste.

James décrit ensuite certains des principaux pièges rencontrés en philosophie. Il met notamment l’accent sur la différence entre les concepts et les perceptions et sur la manière dont ils sont tous deux utilisés pour créer du sens. James affirme que les perceptions sont d’un ordre supérieur parce qu’elles sont immédiates et liées au flux de l’expérience. Il explore également la nouveauté, le fini et l’infini à travers des prismes conceptuels et perceptifs.

Enfin, James conclut avec divers essais sur des sujets tels que l’enseignement supérieur, la philosophie, la vérité, l’humanisme et la conscience. Il propose une critique sociale des tendances qui se produisent dans l’enseignement supérieur, notamment l’exclusivité et la préférence pour les doctorats. En outre, il écrit sur des questions sociales telles que la guerre et la conquête. James aborde également l’idée de l’existence de la conscience et continue d’écrire sur des sujets antérieurs.



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