jeudi, décembre 19, 2024

Les critiques de The Crow transforment le personnage principal en sac de frappe

L’adaptation originale de la bande dessinée de James O’Barr, The Crow, est sortie il y a 30 ans, et la franchise est plus célèbre pour le tragique accident qui a coûté la vie à Brandon Lee qu’autre chose. Quoi qu’il en soit, le film The Crow de 1994 a un public culte et il était en grande partie fidèle au matériel source. C’est plus que ce que l’on peut dire de la nouvelle version de The Crow, qui met en scène Bill Skarsgård dans le rôle du personnage principal, Eric Draven. Lionsgate a retenu les critiques aussi longtemps que possible, mais cela ne semble pas avoir aidé les chances de The Crow. Et les uns après les autres, les critiques se sont alignés pour lui tirer dessus.

Au moment où j’écris ces lignes, The Crow a un score de 19 % sur Rotten Tomatoes (sur la base de 54 critiques) et un score Metacritic de 31 (sur la base de 22 critiques). Tous les critiques ne l’ont pas détesté, mais très peu ont eu de bonnes choses à dire sur le film.

Le corbeau

  • Réalisé par : Rupert Sanders
  • Écrit par : Zach Baylin et William Schneider
  • Avec : Bill Skarsgard, FKA Twigs, Danny Huston
  • Date de la première : 23 août
  • Note : R
  • Durée : 1 heure, 51 minutes

Vautour – Pas de score

« [Skarsgård is] « C’est incroyablement inerte pour quelqu’un dont la carrière s’est construite presque entièrement sur des personnages à l’intersection de l’effrayant et du sexy. » — Alison Willmore [Full review]

Écran quotidien – Pas de score

« Skarsgård joue intentionnellement cet antihéros comme un couveur implacable. L’approche de l’acteur reflète l’engagement de ce nouveau film pour un sérieux absolu, ne laissant aucune place au camp ou à la comédie noire… Cette nouvelle version oubliable ne manque pas seulement d’honorer [Brandon Lee’s] mémoire – elle ne justifie jamais son existence par ses propres mérites. » – Tim Grierson [Full review]

Mashable – Pas de partition

« Peu importe à quel point vos attentes sont faibles pour The Crow de Rupert Sanders, car ce remake insensible et maladroit ne parviendra toujours pas à les dépasser… Ce n’est pas l’Eric Draven que les fans de Crow connaissent et aiment. C’est une imitation inférieure qui n’a pas le charme envoûtant de Lee. Malgré ses efforts, Skarsgård est plus une pose qu’un protagoniste. » — Kristy Puchko [Full review]

Variété – Pas de partition

« Les performances sont efficaces dans des proportions qui sont assez discrètes compte tenu de la faible écriture des personnages, évitant les traits trop larges… Même lorsque la violence est très « hard R », on a peu l’impression de se retrouver dans un film pulp sordide. C’est assez satisfaisant, mais l’effet est semi-détaché. » — Dennis Harvey [Full review]

Le Wrap – Pas de partition

« Ce qui est surprenant dans l’interprétation de Rupert Sanders, c’est qu’elle est émotionnellement inefficace. Ce nouveau remake prend l’histoire la plus simple du monde et rend son intrigue et sa mythologie étrangement compliquées, au point que tout cela devient un non-sens total… Ce remake comprend l’idée de base de l’histoire originale, mais pas ce qui la faisait fonctionner. » — William Bibbiani [Full review]

Inverse – Pas de score

« C’est presque ironique de voir comment un concept aussi émouvant peut être condamné par un manque de matière… « Il est déjà assez difficile de croire qu’Eric et Shelly sont des êtres vivants, qui respirent, et encore moins des êtres qui iraient en enfer et en reviendront l’un pour l’autre. Skarsgård est juste un peu gâché dans ce rôle ; Twigs pourrait être géniale, mais il n’y a pas beaucoup d’occasions de le prouver… Ce qui commence comme une histoire d’amour convaincante finit par être étouffé par une histoire de vengeance sanglante et macabre. » — Lyvie Scott [Full review]

Rolling Stone – Pas de partition

« Ce nouveau Corbeau vole dans une variété de directions différentes, dont aucune ne contribue vraiment à réinterpréter, développer ou améliorer la notion d’ange vengeur réglant des comptes d’O’Barr… Cependant, même une mutation en Death Wish avec un maquillage de crêpe ne peut sauver ce qui ressemble à une tentative ratée de réintroduire un personnage culte d’une bande dessinée/film culte dans le paysage du divertissement actuel, qui est toujours axé sur les super-héros. Il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que ce qui était censé être un lanceur de franchise est, contrairement à son héros, définitivement DOA. » — David Fear [Full review]

The Crow est désormais à l’affiche.

Source-105

- Advertisement -

Latest