Un Québécois qui a agressé sexuellement plusieurs femmes risque la déportation après le rejet de son appel

Sobhi Akra a reçu l’ordre de se présenter dans une prison provinciale pour commencer à purger la peine de 12 mois qu’il a reçue l’année dernière.

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Un résident de l’arrondissement Saint-Laurent qui a admis avoir abusé sexuellement de six femmes et de deux filles sur une période de 13 mois sera probablement déporté après que la Cour supérieure du Québec a rejeté son appel de sa peine de 16 mois.

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Dans une décision rendue la semaine dernière par le juge Yvan Poulin, Sobhi Akra, 41 ans, a reçu l’ordre de se présenter dans une prison provinciale pour commencer à purger la peine qu’il a reçue le 19 juin 2023.

Une fois prise en compte la période qu’il avait déjà passée derrière les barreaux, Akra s’est retrouvé avec une peine de 12 mois de prison à purger. Il a fait appel de la sentence en invoquant plusieurs arguments, notamment le fait qu’il serait probablement expulsé du pays parce que la peine est supérieure à six mois. Ce père de quatre enfants est un résident permanent et n’était au Canada que depuis deux ans lorsqu’il a commencé sa série de crimes.

Entre octobre 2017 et novembre 2018, Akra a agressé sexuellement quatre femmes et un mineur et a tenté d’agresser sexuellement deux femmes et un autre mineur. Il ne connaissait pas les victimes et les approchait par derrière avant de les peloter. Dans un cas, il a peloté une femme sur le quai d’une gare et dans un autre, il s’est approché de la victime alors qu’elle essayait d’attraper quelque chose dans sa voiture.

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Dans les cas où il agressait sexuellement les victimes, Akra leur tâtonnait les fesses, les cuisses, les hanches, l’entrejambe ou les seins.

Lorsque le juge Alexandre St-Onge de la Cour du Québec a entendu les arguments relatifs à la peine, la Couronne a demandé une peine de 22 mois, tandis que l’avocat d’Akra a d’abord plaidé pour une peine qu’il pourrait purger dans la communauté. Son avocat a par la suite modifié sa proposition pour une peine d’emprisonnement de six mois moins un jour.

En appel, Akra a soutenu que St-Onge n’avait pas correctement soupesé les facteurs aggravants et les facteurs atténuants dans son cas, notamment son affirmation selon laquelle ses crimes n’avaient aucune dimension sexuelle. Akra a fait valoir qu’il avait de la difficulté à s’adapter à la vie au Canada et qu’il travaillait dans un environnement où il se sentait dénigré.

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Lors de la détermination de la peine, St-Onge a noté le déni d’Akra quant à la dimension sexuelle de ses crimes et la façon dont cela contredisait les preuves, notamment la façon dont il avait dit à une victime : « Tu es tellement sexy, je veux te faire plaisir. »

Dans la décision rendue la semaine dernière, Poulin a déclaré qu’il ne trouvait aucune erreur dans la décision de St-Onge.

« Une lecture du jugement dans son ensemble permet de comprendre le raisonnement qui sous-tend la décision globale et de conclure que les peines imposées pour tous les chefs d’accusation étaient justes et appropriées », a écrit Me Poulin. « Il ressort de la décision que le juge a correctement tenu compte des circonstances particulières de chacun des crimes tout en gardant à l’esprit qu’ils ont été commis dans le contexte d’une série de crimes présentant de nombreuses similitudes. »

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