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CHICAGO — L’ambassadrice du Canada aux États-Unis a déclaré qu’elle parlait aux Américains de l’importance des relations entre les deux voisins alors que les démocrates élaborent leur politique étrangère et construisent leur unité derrière la vice-présidente Kamala Harris lors de la convention nationale du parti.
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Kirsten Hillman dit qu’elle discute avec les démocrates de la manière dont le Canada rend les États-Unis plus résilients, plus sûrs et plus prospères.
« La relation avec le Canada rend les États-Unis forts », a déclaré Hillman dans une interview accordée à la convention lundi.
Des milliers de fidèles du parti et de politiciens se sont rassemblés pour cet événement de quatre jours afin de renforcer l’enthousiasme autour de Harris depuis qu’elle est arrivée en tête de la liste électorale de cet automne.
Harris a fait une apparition surprise lundi soir pour remercier Joe Biden avant que le président ne prononce un discours où il a réfléchi à l’héritage de son administration et a passé le relais à son vice-président.
Le premier jour de la convention a vu l’élan derrière Harris se renforcer et ses partisans disent que l’enthousiasme s’est poursuivi mardi, avec l’ancien président Barack Obama et son épouse Michelle qui devaient s’adresser à la foule dans la soirée.
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« C’est vraiment frappant de voir ce qu’est la convention aujourd’hui par rapport à ce qu’elle aurait pu être lorsque Biden était encore dans la course », a déclaré Matthew Lebo, spécialiste de la politique américaine à l’Université Western de London, en Ontario.
Les démocrates affirment que les discours compareront un avenir prometteur sous Harris avec ce que le parti appelle le plan du candidat républicain Donald Trump pour faire reculer l’Amérique.
Harris et son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, tiendront un rassemblement à Milwaukee mardi, dans l’espoir de rassembler leurs partisans dans cet État clé alors que la course s’intensifie. Elle devrait rentrer à Chicago en fin de soirée.
Nous sommes désolés, mais cette vidéo n’a pas pu être chargée.
Hillman fait partie des quelques Canadiens qui souhaitent rencontrer le plus grand nombre possible de législateurs lors de la convergence des démocrates cette semaine. Le député libéral John McKay, coprésident du groupe interparlementaire Canada-États-Unis, était également présent à la convention.
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Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a déclaré qu’il avait reçu une invitation à y assister et que sa présence était le fruit de ses efforts au cours des dernières années pour « rétablir la crédibilité de l’idée de souveraineté ».
« Mon désir n’est pas de dire aux Américains s’ils doivent appuyer ou non l’idée de la souveraineté du Québec. Je veux que l’équipe du Québec soit reconnue comme un partenaire potentiel, un allié, responsable et crédible », a-t-il déclaré.
Les discours prononcés lors de l’événement n’ont pas permis de savoir si Harris adopterait une approche différente du commerce avec le Canada, mais les experts ont déclaré qu’elle suivrait probablement la voie tracée par Biden.
« Le défi pour le Canada est, comme cela a toujours été le cas, de s’assurer que les Américains savent que la politique de création d’emplois aux États-Unis n’est pas renforcée par la coupure des chaînes d’approvisionnement efficaces avec le Canada », a déclaré M. Hillman.
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Au contraire, a-t-elle ajouté, l’approfondissement des chaînes d’approvisionnement et des relations bilatérales rend les deux économies plus résilientes, autonomes et efficaces.
Hillman a également assisté à la Convention nationale républicaine à Milwaukee le mois dernier, où elle a rencontré des sénateurs, des représentants au Congrès et des membres de l’ancienne administration de Trump.
La révision imminente de l’accord commercial Canada-États-Unis-Mexique en 2026 pèse lourd sur les observateurs canadiens de la campagne présidentielle.
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Durant sa présidence, Trump a forcé la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Harris a été l’une des dix sénatrices américaines à voter contre l’accord, estimant qu’il ne protégeait pas suffisamment les travailleurs américains ni l’environnement.
Trump a menacé d’imposer davantage de droits de douane et de réduire l’aide à l’Ukraine s’il remportait un second mandat.
Bien que le mandat de Biden ait apporté une certaine stabilité aux relations avec le Canada, des tensions sont également apparues concernant les règles d’approvisionnement Buy American de son administration.
Le bois d’œuvre et la taxe sur les services numériques au Canada sont des sujets de discorde majeurs pour les républicains et les démocrates.
Hillman a déclaré que Harris et Walz ont une compréhension spécifique de la relation entre les États-Unis et le Canada.
L’État de Walz partage une frontière de 885 kilomètres avec le Canada, le long de l’Ontario et du Manitoba. En plus de liens commerciaux étroits, Hillman a déclaré que Walz assistait aux célébrations de la fête du Canada dans son État. « C’est un grand passionné du Canada. »
Harris a passé une partie de sa jeunesse à Montréal. Elle a également été sénatrice de la Californie, un pays qui entretient depuis longtemps des relations économiques avec le Canada.
« Elle a une très bonne compréhension de notre pays et c’est important », a déclaré Hillman. « Cela ne résout pas tous les problèmes, cela ne le fera jamais, mais cela aide certainement. »
— Avec des dossiers d’Emilie Bergeron à Montréal.
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