[ad_1]
Témoin, de Whittaker Chambers, raconte l’infiltration communiste au sein du gouvernement des États-Unis par une cellule clandestine dirigée par Whittaker Chambers. Son appareil d’espionnage clandestin comprend Alger Hiss, assistant du secrétaire d’État adjoint ; Harry Dexter White, assistant du secrétaire au Trésor ; Julian Wadleigh de la section des accords commerciaux au ministère des Affaires étrangères ; et Vincent Reno au centre d’entraînement d’Aberdeen, alors une installation militaire secrète. Ces personnes transmettent des documents gouvernementaux à Chambers, qui les fait photographier et les transmet au colonel Bykov. Ce dernier, à son tour, les transmet à Moscou.
Chambers devient communiste alors qu’il est à l’université de Columbia à New York. Il est allé en Allemagne, qui souffre encore des ravages de la Première Guerre mondiale, et est certain qu’il y aura une Seconde Guerre mondiale. Le monde est en crise et, comme beaucoup d’étudiants et d’intellectuels, la question est de savoir ce qui peut être fait pour y remédier. Il trouve les réponses dans le communisme. Pendant la Purge, il commence à remettre en question ses propres actions et croyances, et décide de rompre avec le communisme en 1938. Il espère que Hiss et d’autres rompront également avec le communisme. Chambers reste caché pendant un an, puis accepte un emploi à Temps. La campagne de diffamation communiste contre lui commence, car c’est une tactique communiste habituelle contre les ex-communistes. Un ami convainc Chambers de devenir informateur et organise un rendez-vous avec le secrétaire d’État adjoint à la sécurité. La rencontre n’aboutit à rien.
Finalement, Chambers est appelé à témoigner lors des audiences de la commission des activités anti-américaines de la Chambre des représentants, où il identifie Alger Hiss comme un communiste. Hiss nie avoir jamais rencontré Whittaker Chambers. Finalement, Nixon et les autres membres de la HUAC font entrer Chambers dans la salle d’audience, et Hiss reconnaît qu’il le connaissait sous un autre nom. Hiss finit par poursuivre Chambers pour diffamation. Lors de l’audience préliminaire, les avocats de Hiss demandent à Chambers tous les documents dont il dispose. Chambers produit des documents qui relient Alger Hiss à l’espionnage soviétique. Les grands jurys fédéraux, les sous-comités de la HUAC et le procès se déroulent tous en même temps. Le sous-comité de la HUAC assigne à comparaître toute autre preuve que Chambers pourrait avoir, et découvre qu’il sort trois rouleaux de microfilms d’une citrouille dans son champ de citrouilles où il les avait cachés. Ce sont les fameux « papiers de citrouille ». Ce sont les documents qui relient Hiss, et d’autres, à l’espionnage soviétique.
Les derniers chapitres du livre contiennent des extraits des transcriptions des audiences, ce qui permet au lecteur de savoir exactement ce qui s’est passé et comment. Chambers plonge le lecteur dans l’esprit des communistes et ce qui les a motivés à travailler pour le gouvernement auquel ils ont juré allégeance et qu’ils ont trahi. Le lecteur apprend également comment fonctionnait l’appareil soviétique et de quoi ses déserteurs avaient peur, compte tenu de la mentalité des participants. Même si le livre est long, il vaut la peine d’y consacrer du temps. Il donne un aperçu des événements de l’époque de la peur communiste.
[ad_2]
Source link -2