« Nous savons que les véhicules électriques seront essentiels pour l’avenir et les choix que nous avons faits en tant que gouvernement ont assuré que le Canada en fera partie. »
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OTTAWA – Le premier ministre Justin Trudeau a défendu la décision de son gouvernement de dépenser des milliards pour attirer la fabrication de véhicules électriques, affirmant que certains ralentissements récents du marché ne sont que des obstacles sur la route.
« Le Canada s’est positionné pour être un chef de file dans l’industrie des véhicules électriques et nous continuerons de l’être, car c’est là que se trouveront les emplois, non seulement dans quelques années, mais dans une décennie, dans une génération », a-t-il déclaré lundi.
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Trudeau était à Napanee, en Ontario, où il a annoncé un investissement de 44,3 millions de dollars, ainsi que 20 millions de dollars du gouvernement de l’Ontario, pour l’agrandissement de 575 millions de dollars d’une usine Goodyear dans la communauté. L’usine agrandie créera 200 nouveaux emplois et contribuera à la production de pneus pour véhicules électriques.
L’annonce de Goodyear est relativement modeste par rapport aux sommes considérables que le gouvernement a dépensées pour aider des entreprises comme Volkswagen, Honda et Stellantis à mettre en place de nouvelles installations de fabrication de batteries et de véhicules électriques.
Le gouvernement a également donné de l’argent à des entreprises de la chaîne d’approvisionnement en batteries, notamment Umicore, qui prévoyait une usine près de Kingston, en Ontario, mais qui a depuis mettre le projet en suspens en raison d’un ralentissement des ventes de véhicules électriques.
Ford a récemment annoncé son intention d’utiliser une usine d’Oakville, en Ontario, qui a été désignée pour la future production de véhicules électriques, pour produire des camionnettes à essence à la place.
Trudeau a déclaré que le gouvernement sait qu’il y aura des hauts et des bas à mesure que la nouvelle technologie sera mise en œuvre, mais à long terme, l’industrie sera importante et le Canada possède les minéraux essentiels qui peuvent faire du projet un succès.
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« Nous savons que les changements climatiques sont une réalité. Nous savons que les véhicules électriques seront essentiels pour l’avenir et les choix que nous avons faits en tant que gouvernement ont fait en sorte que le Canada en fasse partie. »
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Trudeau a dénoncé le manque de soutien du chef de l’opposition, Pierre Poilievre, aux investissements dans les véhicules électriques, affirmant que les conservateurs n’auraient fait aucun de ces investissements.
« Je sais que beaucoup de gens n’auraient pas fait ce choix. Le Parti conservateur du Canada a dit très clairement qu’il n’aurait pas fait ce choix, celui d’investir dans les véhicules électriques et dans les travailleurs. »
La semaine dernière, Poilievre a déclaré qu’un gouvernement conservateur imposerait des tarifs sur les véhicules électriques ainsi que sur l’acier et l’aluminium en provenance de Chine et a reproché à Trudeau de ne pas l’avoir fait.
« Les travailleurs canadiens sont les meilleurs au monde. Ils méritent des salaires conséquents et un premier ministre qui les protégera, plutôt que de permettre à des gouvernements étrangers autoritaires de voler nos emplois avec leurs faibles normes de travail et leurs politiques environnementales déplorables », a déclaré M. Poilievre.
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L’administration Biden a imposé des tarifs sur les véhicules électriques fabriqués en Chine et, bien que les libéraux aient lancé des consultations officielles sur les tarifs, ils n’ont pas encore annoncé de nouvelles taxes.
Trudeau a accusé Poilievre de se concentrer uniquement sur la politique au lieu d’essayer réellement de soutenir les travailleurs canadiens.
« C’est un peu une plaisanterie que Poilievre parle soudainement des travailleurs de l’industrie automobile. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne ferait pas ces investissements dans notre industrie automobile », a déclaré le Premier ministre. « Qu’il se retourne soudainement et dise que nous sommes inquiets pour les véhicules électriques. C’est du pipeau. Il cherche un angle politique parce que c’est tout ce qu’il fait. »
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