vendredi, novembre 22, 2024

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Winterson, Jeanette. Pourquoi être heureux quand on pourrait être normal ? Vintage Canada, 2011. Édition Vintage Canada, 2012.

Jeanette Winterson, l’auteur de ces mémoires, est née à Manchester en 1959 et est adoptée par M. et Mme Winterson en 1960. L’enfance de Jeanette est difficile à bien des égards. La famille est pauvre et Jeanette est fréquemment battue et enfermée dehors pendant la nuit. Ses deux parents sont très religieux et lorsque Mme Winterson est en colère, elle affirme que « le diable nous a conduits au mauvais endroit » (1).

Jeanette grandit dans une communauté ouvrière d’Accrington jusqu’à ce qu’elle quitte la maison à l’âge de seize ans. Elle grandit en se sentant mal aimée et indésirable, alors elle se tourne vers les livres et l’écriture pour trouver un sentiment d’identité et de réconfort. Mme Winterson est déprimée et aspire aux récompenses célestes qui, selon elle, viendront avec la mort. Elle anticipe l’Apocalypse, mais Jeanette s’accroche à son propre amour inné de la vie.

Mme Winterson n’autorise pas la lecture de littérature profane dans la maison. Jeanette commence alors à lire en secret les classiques de la littérature anglaise et utilise l’argent de son travail à temps partiel pour acheter des livres. Lorsque Mme Winterson trouve les livres cachés sous le matelas de Jeanette, elle les brûle.

Jeanette croit que la maison est un lieu sûr, mais elle ne s’est jamais sentie ainsi étant enfant. Jeanette est une enfant agressive et impopulaire et Mme Winterson croit qu’elle est possédée par un démon. Jeanette voit la valeur de la religion pour donner aux gens le sentiment d’être chez eux et d’appartenir à une communauté. À l’adolescence, Jeanette entame une relation avec une autre fille de son église. Mme Winterson le découvre bientôt et l’église organise un exorcisme. Tout le monde pense que la seule façon pour Jeanette d’avoir une relation homosexuelle est sous l’influence d’une possession démoniaque. Après cette épreuve, Helen met fin à leur relation.

Jeanette écrit ensuite sur certains des éléments positifs d’Accrington et de son enfance. Elle parle de la vivacité et de la vitalité du marché d’Accrington et de la fierté des habitants de la ville. Elle parle de ses joyeux souvenirs de Noël, mais revient rapidement aux souvenirs des bizarreries de Mme Winterson. Mme Winterson est dégoûtée par le sexe et refuse de dormir dans le même lit que son mari. Après l’exorcisme, elle ne peut s’empêcher d’associer Jeanette à la chose qui la dégoûte le plus.

L’année suivante, Jeanette entame une nouvelle relation avec une fille nommée Janey. Mme Winterson découvre également leur relation et lance un ultimatum à Jeanette. Elle doit arrêter de voir Janey ou quitter la maison et ne jamais revenir. Jeanette quitte la maison et commence à vivre dans une voiture empruntée. Bientôt, elle est recueillie par l’une de ses professeurs d’anglais, Mme Ratlow.

Après s’être vu refuser l’entrée, Jeanette obtient une place à l’Université d’Oxford pour étudier l’anglais. Elle est ravie malgré le sexisme et le snobisme de l’école. Elle écrit à Mme Winterson pour demander si elle peut venir à Noël avec une amie et Mme Winterson accepte. Les tensions commencent bientôt à monter et Mme Winterson cesse de leur parler. Peu de temps après, Jeanette décide de partir. Elle ne revient jamais et ne revoit plus jamais Mme Winterson.

Jeanette interrompt ici le récit pour écrire sur sa croyance dans le temps non linéaire et son sentiment que la créativité « fait le pont entre le temps » (153).

Dans la section suivante, Jeanette retrouve son certificat de naissance et le récit se déroule à la fin des années 2000. Jeanette retrouve d’autres documents d’adoption à peu près au même moment où son partenaire de six ans met fin à leur relation. Elle tombe dans une dépression déclenchée par un profond sentiment de perte. Elle tente de se suicider mais survit. Lentement, elle apprend à contenir le côté sombre d’elle-même et se promet d’apprendre à aimer.

Jeanette entame alors une recherche compliquée et difficile pour retrouver sa mère biologique. Ses recherches sont entravées à chaque tournant par le système juridique et le fait que Jeanette ait bénéficié d’une adoption fermée. Jeanette fait équipe avec un travailleur social qui finit par découvrir les noms et dates de naissance de ses parents biologiques. Avec l’aide d’amis et d’un site Web sur les ancêtres, Jeanette parvient enfin à retrouver sa mère biologique par l’intermédiaire d’un parent masculin. Ils commencent à correspondre par courrier et Jeanette en apprend davantage sur les raisons pour lesquelles elle a été abandonnée à l’adoption.

Au milieu de cette histoire, Jeanette interrompt le récit pour écrire sur la mort de son père en 2008. Il est décédé quelques jours après Noël et a demandé qu’il soit enterré avec sa seconde femme. Jeanette prend soin d’écrire que Mme Winterson repose seule dans sa tombe.

Jeanette décide alors de rencontrer sa mère biologique, Ann. Le même jour, elle rencontre également son demi-frère, Gary. Jeanette trouve qu’ils sont faciles à aborder et découvre immédiatement des similitudes entre elle et Ann.

Jeanette a des sentiments mitigés à propos de sa rencontre avec sa mère biologique. Elle dit ne pas lui reprocher de l’avoir abandonnée, mais elle sait qu’elle est également furieuse contre elle. Elles se rencontrent encore quelques fois et lors de la troisième visite, elles se disputent et Jeanette exprime son ressentiment. Jeanette sait qu’Ann veut qu’elle fasse partie de sa famille, mais ses propres sentiments ne sont toujours pas clairs. Le livre se termine sur cette note d’incertitude, mais avant cela, Jeanette souligne l’importance et la nécessité de savoir que l’on est aimé.

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