samedi, janvier 18, 2025

Les renouvellements de prêts hypothécaires et l’incertitude démographique pèsent sur la Banque du Canada, selon les délibérations

Les minutes révèlent que les responsables sont parvenus à un « consensus clair » sur de nouvelles baisses de taux si l’inflation se comporte

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Le conseil de direction de la Banque du Canada a déplacé son attention vers les risques à la baisse de l’inflation et s’inquiète de l’impact que les renouvellements de prêts hypothécaires et l’incertitude liée à la croissance démographique pourraient avoir sur l’économie, selon les délibérations de sa plus récente décision sur les taux d’intérêt, publiées mercredi.

« Maintenant que l’inflation totale et l’inflation sous-jacente se situent dans la fourchette de contrôle de l’inflation, ils ont convenu qu’ils devaient mettre davantage l’accent sur la nature symétrique de l’objectif d’inflation », peut-on lire dans le résumé des délibérations précédant la baisse des taux de la banque centrale du 25 juillet. « Ils ont également convenu de communiquer clairement qu’ils évalueraient les forces qui pourraient faire baisser l’inflation en dessous de l’objectif par rapport à celles qui pourraient la maintenir au-dessus de l’objectif. »

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Le conseil est parvenu à un « consensus clair » sur le fait que de nouvelles réductions devraient avoir lieu si l’inflation reste conforme aux projections, mais la banque continuera à prendre des décisions une réunion après l’autre.

Le conseil des gouverneurs reste confiant quant au retour de l’inflation à son objectif de 2 % d’ici 2025, l’inflation de base restant inférieure à 3 % depuis janvier de cette année et l’inflation devenant généralement beaucoup moins généralisée.

Les membres du conseil ont discuté des risques qui pèsent sur les perspectives économiques de la banque, le conseil reconnaissant que le chômage persistera probablement à court terme, car la croissance de la population active continue de dépasser la disponibilité des emplois. Le chômage a grimpé à 6,4 % en juin, selon Statistique Canada.

« Les données récentes suggèrent une croissance positive mais modérée du PIB au deuxième trimestre, en grande partie due à la croissance démographique », peut-on lire dans le communiqué. « Cependant, par habitant, le PIB semble s’être contracté. L’économie reste clairement en situation d’offre excédentaire et la croissance économique pourrait reprendre sans que les pressions inflationnistes ne reprennent. »

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Le Conseil a souligné que l’incertitude entourant la croissance démographique entraîne une incertitude quant à ses perspectives économiques.

« Les flux nets de résidents non permanents (RNP) ont été considérablement revus à la hausse par rapport au rapport d’avril », peut-on lire dans le compte-rendu des délibérations. « On s’attendait à ce que le nombre de RNP en pourcentage de la population augmente à court terme avant que les politiques gouvernementales visant à réduire cet afflux ne prennent effet, mais le moment et l’ampleur de la réduction des flux nets d’entrées étaient incertains. »

Les RNP représentent 6,8 % de la population canadienne, contre 6,2 % selon l’estimation précédente du gouvernement fédéral, selon le rapport de juillet de la banque. rapport sur la politique monétaire.

Les délibérations montrent également que les membres du conseil d’administration restent préoccupés par l’impact que les renouvellements de prêts hypothécaires auront sur les dépenses de consommation en 2025 et 2026.

Dans son rapport sur la stabilité financière publié en mai, la banque estime que les propriétaires disposant d’un prêt hypothécaire à taux variable avec un paiement mensuel fixe pourraient voir leur paiement mensuel médian augmenter jusqu’à 61 % en 2026.

La combinaison du renouvellement des prêts hypothécaires des ménages à des taux plus élevés et de la persistance d’un marché du travail faible pourrait exercer une pression à la baisse sur la croissance économique.

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« Les membres ont reconnu que le moral des consommateurs était faible et que les réponses aux enquêtes indiquaient que cette faiblesse pourrait perdurer », peut-on lire dans le communiqué. « Les dépenses par personne devraient se redresser grâce à la baisse des taux d’emprunt, mais de nombreux ménages devront encore faire face à des coûts de service de la dette importants. »

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