Une nageuse olympique raconte comment elle a été renvoyée chez elle après une « soirée » à Paris avec son petit ami

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On ne peut pas reprocher à quelqu’un de vouloir profiter de l’opportunité de sa vie : une soirée dans la Ville Lumière.

Mais une petite soirée en ville a coûté à la nageuse olympique brésilienne Ana Carolina Vieira sa place à Paris après avoir été renvoyée chez elle pour s’être échappée du village olympique.

Vieira et son petit ami, le nageur olympique Gabriel Santos, se seraient rendus en ville sans la permission de l’équipe le 26 juillet, un jour avant leur participation aux Jeux.

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Samedi, Vieira et l’équipe féminine brésilienne du relais 4×100 m nage libre ont été éliminées après avoir terminé septièmes de la deuxième série. Santos et l’équipe masculine ont été éliminées après avoir terminé quatrièmes de leur série de qualification.

Après les événements, le couple a été appelé pour parler avec les responsables de l’équipe au sujet de la soirée.

Selon les médias brésiliens, elle les aurait agressés lors de la rencontre et aurait été rapidement renvoyée chez elle en Amérique du Sud.

Sa réaction aurait été décrite comme « irrespectueuse et agressive ».

Santos, en revanche, n’a reçu qu’un avertissement après s’être excusé d’avoir enfreint les règles.

« La Confédération brésilienne des sports aquatiques (CBDA), la COB, a décidé de punir les deux athlètes pour avoir quitté le village olympique sans autorisation vendredi dernier », peut-on lire dans le communiqué de l’organisme.

« En plus de ce fait, l’athlète Ana Carolina, de manière irrespectueuse et agressive, a contesté la décision technique prise par le comité de l’équipe brésilienne de natation.

« Ainsi, l’athlète Gabriel Santos a été sanctionné par un avertissement et l’athlète Ana Carolina Vieira par l’exclusion de la délégation. Elle retournera immédiatement au Brésil. »

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Le leader de l’équipe brésilienne de natation, Gustavo Otsuka, a exprimé sa déception envers Vieira et la situation, déclarant : « Nous ne sommes pas ici pour jouer ou pour prendre des vacances.

« Nous sommes ici pour travailler pour le Brésil, pour les 200 millions de contribuables qui travaillent pour nous. Nous ne pouvons pas faire semblant. » Elle a adopté une position totalement inappropriée pour faire valoir son point de vue, son désarroi, sur la formation du relais.

Lundi, Vieira s’est exprimée sur la situation dans une story en direct sur Instagram, affirmant qu’elle avait laissé ses affaires à Paris tout en affirmant n’avoir rien fait de mal.

« Je suis partie de là et j’ai laissé mes affaires, je ne savais pas quoi faire », a-t-elle déclaré, selon le média brésilien Tyla.

« Mes affaires sont là-bas (au village olympique), je suis allé à l’aéroport en short. J’ai dû ouvrir ma valise à l’aéroport. Je suis au Portugal, je vais à Recife puis à São Paulo.

« Je suis impuissante, je n’ai eu accès à rien, je n’ai pu parler à personne. Ils m’ont dit de contacter les canaux de la COB. Mais comment vais-je pouvoir les contacter ?

« J’ai déjà déposé une plainte pour harcèlement et rien n’a été résolu, harcèlement au sein de l’équipe. »

Elle a ajouté qu’elle parlerait de cette question avec des avocats.

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