De quoi parlons-nous quand nous parlons d’Anne Frank


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Englander, Nathan. De quoi parlons-nous quand nous parlons d’Anne Frank. Knopf, 2012.

L’histoire commence avec un narrateur anonyme en désaccord avec un visiteur, Mark, sur les différences entre Israël et les États-Unis. Le sarcasme grossissant entre eux, la femme du narrateur, Deb, et la femme de Mark, Lauren, incitent les deux à changer de sujet, alors ils commencent à discuter de leurs familles. Nous apprenons que Deb et Lauren sont allées à la yeshiva, ou école juive orthodoxe, ensemble à New York, avant de se séparer. Ils ont récemment repris contact, et Mark et Lauren sont venus d’Israël en partie pour rendre visite au narrateur et à Deb dans le sud de la Floride.

Tandis que les deux couples discutent de leurs familles (ils rencontrent brièvement le narrateur et le fils adolescent de Deb, Trevor), ils commencent également à boire de la vodka, ce qui rappelle la célèbre nouvelle de Raymond Carver, « What We Talk About What We Talk About Love ». Le narrateur se montre quelque peu partial envers Mark et Lauren, refusant de les appeler par leurs noms hébreux choisis, Yerucham et Shoshana, et commentant avec ironie leur apparence et leurs comportements orthodoxes envers nous, lecteurs. Cependant, Mark ne facilite pas les choses : les deux hommes continuent de se disputer de temps en temps sur des aspects du judaïsme, en particulier. Deb, quant à elle, exprime un intérêt particulier pour les parents de Mark, car ils sont des survivants de l’Holocauste, un sujet qui, comme nous l’apprenons, la fascine à un degré inhabituel.

Après quelques discussions supplémentaires sur l’Holocauste, notamment une anecdote racontée par Mark sur son père qui se termine par une blague plutôt que par une leçon de morale, Deb révèle qu’ils pourraient fumer l’herbe qu’elle a trouvée dans la chambre de leur fils. Le narrateur, surpris par ce secret, se sent désorienté, mais lui et Deb se réconcilient bientôt. Dans un moment charnière, Mark rejette l’obsession de Deb pour l’Holocauste en disant qu’il ne suffit pas de construire une vie juive, en utilisant Trev comme exemple ; ils doivent plutôt s’appuyer sur les rituels juifs, comme lui et Lauren, pour empêcher les mariages mixtes, le prochain danger futur pour le judaïsme.

Malgré la tension, Mark et Deb trouvent un terrain d’entente et les quatre sortent danser sous la chaude pluie d’été. Le point culminant de l’histoire se produit vers la fin, lorsqu’ils entrent dans le garde-manger pour chercher des collations. La narratrice évoque le « jeu d’Anne Frank » auquel Deb aime jouer, dans lequel elle essaie d’imaginer si leurs amis chrétiens les cacheraient ou non en cas de nouvel Holocauste. Après y avoir joué avec quelques-uns de leurs voisins et associés d’affaires, Deb y joue avec la narratrice et prétend qu’il la sauverait. Lorsque Lauren et Mark jouent, cependant, il devient clair, après un long silence, que Lauren ne croit pas que Mark, qui n’est plus juif dans ce scénario hypothétique, risquerait sa vie pour elle et leurs enfants. L’histoire se termine avec la narratrice incertaine de la manière de procéder et effrayée de sortir de la pièce.



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