Ce que la Constitution signifie pour moi


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Schreck, Heidi. Ce que la Constitution signifie pour moi. Theatre Communications Group, Inc. New York, NY. 2020. Première édition.

La pièce est moins une histoire unique qu’une narration et une exploration d’une série d’expériences, toutes liées entre elles par diverses considérations sur la Constitution des États-Unis et ses amendements. Il n’y a pas d’intrigue et peu de ce que l’on pourrait décrire comme de l’action. Au lieu de cela, on y trouve à la fois des anecdotes personnelles et des considérations sur l’histoire socio-politique et juridique américaine. La dernière partie de la pièce consiste en un débat entre personnes qui incarne et manifeste le thème central de la pièce et la considération qui lui donne son titre : ce que la Constitution signifie, et/ou peut signifier, pour un Américain.

La pièce commence avec l’auteure/interprète/personnage principal Heidi Schreck qui monte sur scène, salue le public et explique le décor de la pièce, c’est-à-dire ce que le public voit sur scène. Comme le décrit Schreck, le décor est moins un lieu où l’action d’une histoire va se dérouler qu’une évocation de la mémoire – en particulier, le souvenir de Schreck du genre d’endroit où, adolescente, elle a participé à des débats et des concours axés sur la Constitution américaine.

Après cette introduction, Schreck se lance dans une reconstitution de l’une de ces compétitions. Elle le fait sous la supervision, et parfois avec l’aide, d’un personnage identifié comme le Légionnaire. Comme Schreck le décrit, ce personnage est une représentation du type de personne qui supervisait les différentes compétitions auxquelles elle participait – en particulier, un ancien militaire membre de la Légion américaine, une organisation de vétérans qui, dans le cadre de ses nombreuses activités, organisait des débats sur la Constitution. Ce parrainage, expliquent Schreck et le Légionnaire, avait pour but d’accroître les connaissances des jeunes sur la Constitution, et aussi de leur donner une chance de gagner de l’argent, en remportant des concours, pour aller à l’université.

En rejouant l’un des débats de son adolescence, Schreck fait de fréquents détournements vers des histoires personnelles et des anecdotes. Comme l’explique Schreck, la principale raison de ces détournements est que la définition d’une relation personnelle avec la Constitution était souvent un élément clé des concours auxquels elle participait. En même temps, un point central constant des détournements de Schreck est son histoire familiale, principalement l’histoire émotionnelle et relationnelle de ses ancêtres féminins, et la façon dont ces histoires ont été façonnées par différentes clauses de la Constitution. Elle élargit également ses réflexions en relatant les vies et les expériences définies par la Constitution d’autres femmes.

Au fur et à mesure que Schreck s’implique davantage en parlant directement au public plutôt qu’en décrivant ses débats, le légionnaire prend une identité différente. Il devient l’acteur – Mike – qui jouait le légionnaire. L’histoire de Mike, qui a grandi en tant qu’homosexuel et l’évolution de sa relation avec la Constitution ressemblent à celle de Schreck de plusieurs façons.

L’attention de la pièce revient ensuite à Schreck, qui poursuit ses explorations et réflexions sur sa relation personnelle avec la Constitution. Elle décrit sa pensée et sa compréhension comme ayant considérablement évolué depuis les années où elle débattait de ses mérites. Ce faisant, elle souligne que cette évolution s’est produite principalement en raison de sa prise de conscience croissante de la relation entre la Constitution, les lois qu’elle permet et construit, et les femmes.

Dans le dernier tiers de la pièce, Schreck participe à un débat en direct entre elle-même et une jeune débatteuse. Le texte suggère que lors de la production originale de la pièce, deux débatteuses se produisaient en alternance. Le débat suit un format plus détaillé que celui reconstitué par Schreck dans la première partie de la pièce, et le texte offre deux exemples de la manière dont le débat pourrait se dérouler : l’un avec Schreck plaidant en faveur de l’abolition de la Constitution, l’autre avec Schreck plaidant en faveur de son maintien. Dans sa transcription de deux exemples de débats en direct qui ont eu lieu pendant la représentation de la pièce à Broadway, les arguments des débatteuses ont tendance à se rapprocher les uns des autres, c’est-à-dire que les débatteuses qui plaident pour l’abolition (c’est-à-dire Schreck ou son adversaire) utilisent les mêmes arguments, tandis que les débatteuses qui plaident pour le maintien (là encore, soit Schreck, soit son adversaire) font de même.

Chaque débat se termine par une série de questions posées au hasard par le public. Une question reste cependant récurrente. À la fin de la partie questions, on demande à la jeune débatteuse où elle se voit et où elle voit sa vie dans un certain nombre d’années (par exemple, dix, vingt, trente). Pour chaque débat, chacun avec un débatteur différent, le texte inclut les réponses de ce débatteur.



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