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« What It Is Like To Go War » est la proposition détaillée de Karl Marlantes sur la manière dont nous, en tant que société, devrions aborder la guerre et sur la manière dont nos guerriers devraient être préparés à ce que nous leur demandons de faire. Marlantes était un jeune officier de réserve du Corps des Marines étudiant grâce à une bourse Rhodes à l’Université d’Oxford lorsqu’il entra en service actif et fut envoyé au Vietnam. Pendant son séjour, Marlantes était un officier de combat actif commandant des combattants dans l’épaisse jungle. Il était témoin de la mort presque quotidiennement et fut lui-même blessé par une grenade, recevant plusieurs médailles pour ses actions, dont la Navy Cross, l’une des plus hautes distinctions de combat.
Après la guerre du Vietnam, Marlantes a poursuivi ses études à Oxford et a rejoint les services secrets militaires à Washington DC. Il a connu l’animosité de nombreux Américains qui s’étaient opposés à la guerre du Vietnam et l’avaient évité ou confronté à son rôle dans les combats. Il a lutté contre des visions obsédantes et des cauchemars ainsi que contre la colère et a cherché de l’aide sous forme de thérapie. Marlantes écrit ouvertement et librement sur ses expériences et n’hésite pas à reconnaître ses propres responsabilités.
En s’appuyant sur sa propre expérience, Marlantes formule une proposition pour mieux préparer les jeunes soldats que la société attend pour aller à la guerre. Ils devraient être préparés psychologiquement et émotionnellement à la possibilité réelle qu’ils soient amenés à tuer des gens. Ils devraient être tenus de traiter l’ennemi avec humanité et d’utiliser la violence de manière éthique. Ils devraient être encouragés à reconnaître que le combat peut être passionnant et même agréable et à leur donner les outils pour faire face à tout sentiment de honte qu’ils pourraient ressentir. Marlantes lui-même admet apprécier le frisson du combat et réfléchit à la tristesse qu’il ressent aujourd’hui avec le recul. L’armée devrait également offrir aux vétérans une période de « désintoxication » après avoir quitté le combat et avant de retourner dans le monde civil plus normal.
La société doit reconnaître son propre rôle dans la guerre et dans la préparation et l’accueil des guerriers, soutient Marlantes. Il appelle les dirigeants à adopter un « principe guerrier » selon lequel il ne faut pas recourir à la violence sauf en réponse à la violence et à comprendre qu’en tant que dirigeants ayant le pouvoir de mobiliser des troupes, ils sont eux-mêmes des guerriers. Les sociétés doivent choisir leur camp avec soin et s’engager à agir avec agressivité pour mettre fin à la guerre le plus rapidement possible. La société doit également reconnaître les conditions que subissent les soldats pendant la guerre et trouver des moyens de les réintégrer par la suite sans leur faire honte. Enfin, Marlantes utilise la métaphore de Mars, le dieu romain de la guerre, pour inciter à reconnecter les concepts de guerre et de justice, présents dans les premières formes de dieu.
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