Lecture : Outland | TheSixthAxis

Lecture : Outland | TheSixthAxis

Près de 10 ans plus tard, la série Playback revient pour revisiter les jeux des années passées.

En 2011, Housemarque a sorti Outland, son unique et unique jeu de plateforme en 2D. Il a tendance à être négligé dans l’impressionnant catalogue de jeux de la société, éclipsé par des succès comme Resogun, Super Stardust Delta et Returnal. Néanmoins, Outland a émergé pendant une phase d’expérimentation pour Housemarque, et son impact est perceptible dans de nombreux titres ultérieurs, des graphismes en particules qui ont distingué Resogun aux différents styles d’ennemis qui ont pu inspirer ceux de Returnal.

Outland est également dans ma bibliothèque Steam depuis des années, languissant sans aucune minute de jeu, j’ai donc décidé de m’asseoir et de l’essayer. Vous incarnez un héros sans nom qui a des visions d’une bataille d’il y a 30 000 ans, dans laquelle un autre héros sans nom combat les Sœurs de la Lumière et des Ténèbres, avant de les emprisonner. Les Sœurs sont sur le point de s’échapper, et votre personnage, un descendant du héros original, est chargé de les empêcher de s’échapper et de contrecarrer leurs plans de destruction du monde. Pour être honnête, bien qu’elle soit assez bien racontée, l’histoire d’Outland n’est pas particulièrement captivante ou intéressante, jouant sur des rythmes narratifs trop familiers.

À sa sortie, Outland a joué sur la double identité du Héros, qui peut passer de la forme rouge à la forme bleue. Ces formes correspondent aux formes claires et sombres des Sœurs et jouent également un rôle dans le gameplay. Les différentes zones ont des ennemis et des énigmes codés en rouge et en bleu, la couleur de votre personnage a donc son importance. Dans Outland, la forme rouge peut combattre les ennemis bleus et traverser les pièges rouges avec un minimum de dégâts, et la forme bleue a les mêmes capacités. Le jeu introduit progressivement cette mécanique, augmentant le niveau de difficulté au fur et à mesure de votre progression. Au début, vous vous habituez aux commandes de base, mais vous allez bientôt sauter sur des plateformes codées en couleur, devant passer rapidement de la forme rouge à la forme bleue. Si le combat est relativement basique, même avec l’élément de changement de couleur, et que la variété des ennemis est décente, les combats de boss du jeu sont moins convaincants, allant de fastidieux, comme les rencontres avec les golems, à frustrants, comme une bataille avec un dragon.

Les capacités se débloquent progressivement dans le jeu, depuis l’octroi d’une attaque de charge jusqu’à l’obtention d’une attaque de rayon capable d’éliminer plusieurs ennemis ou d’infliger des dégâts importants aux boss. De plus, vous pouvez débloquer des fonctionnalités environnementales telles que des téléporteurs, qui donnent accès à des niveaux déjà visités, et des plateformes de saut qui permettent d’explorer de nouvelles zones du monde. Gagner des pièces en explorant et en vainquant des ennemis vous permet d’améliorer la santé du héros et d’augmenter la capacité de charge des capacités du héros. Cependant, obtenir ces améliorations dans Outland n’est pas simple ; il ne s’agit pas simplement d’accéder à un menu et d’attribuer des points. Les joueurs doivent s’aventurer dans Outland pour découvrir des statues d’amélioration, qui sont souvent cachées à l’écart des chemins principaux.

La conception visuelle d’Outland est toujours d’actualité, et il y a des moments où l’on voit comment les décisions prises dans Outland ont influencé les jeux futurs, ainsi que la construction des jeux Housemarque qui ont précédé. Le boss final a des éléments de conception qui ne seraient pas déplacés dans Resogun ou Returnal, et vous pouvez voir le style caractéristique du développeur commencer à se former. La musique mérite également une mention spéciale, élevant même ces combats ennuyeux en quelque chose de plus frénétique et engageant. Cela montre simplement que certaines de ces batailles sont censées être épiques, et le thème du boss final est incroyable, même si le combat lui-même est basique.

Outland est devenu l’un de ces jeux qu’il est de plus en plus difficile d’ajouter à votre bibliothèque de jeux. Il n’est plus disponible sur Steam ou le PlayStation Network, mais vous pouvez toujours l’acheter sur le Xbox Store. Vous pouvez également obtenir une copie physique pour Xbox 360 via le Triple Pack Ubisoft, qui comprend Outland, From Dust et Beyond Good & Evil HD, qui est rétrocompatible.

Source-122