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« Ways to Live » a été écrit du 19 au 21 juillet 1993, un peu plus d’un mois avant la mort de William Stafford en août de la même année. Stafford était bien connu comme un travailleur acharné et un poète assidu, produisant souvent un poème par jour. Ce poème est tiré de son livre C’est comme ça : poèmes nouveaux et sélectionnés, dans une section contenant des poèmes que Stafford a écrits dans ses derniers jours et qui s’intitule « Il y a un fil que vous suivez ». Le fait que cette collection contienne un poème écrit le matin de sa mort à l’âge de soixante-dix-neuf ans témoigne de la passion de Stafford pour la poésie.
La méthode de Stafford pour écrire « Ways to Live » est évidente dans le produit final. D’un côté, il est clairement plus spontané et plus lâche que des poèmes qui ont été constamment retravaillés et révisés. Les quatre sections pourraient presque être considérées comme des poèmes séparés et n’entretiendraient entre elles qu’une relation ténue et abstraite. D’un autre côté, Stafford montre les sensibilités poétiques qui se sont développées au fil des années de pratique quotidienne, de sorte que même un poème qu’il n’a pas eu le temps de réviser montre plus de clarté et de cohérence qu’un autre poète pourrait obtenir en travaillant et en retravaillant un morceau. C’est un poème sur le vieillissement et l’abandon de la vie avec grâce, et il a l’autorité d’avoir été écrit par un expert en la matière, un écrivain vénéré à la toute fin de sa vie.
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