Vague (roman)


REMARQUE : Toutes les citations dans ce guide d’étude font référence à la version Kindle de Wave, publiée le 5 mars 2013.

Dans son autobiographie Wave, Sonali Deraniyagala raconte l’histoire vraie du tsunami au Sri Lanka qui a tué son mari, ses deux fils et ses parents. Étant la seule de sa famille à avoir survécu à la vague, Deraniyagala a lutté contre son chagrin et sa dépression pour trouver une nouvelle identité. Son récit couvre une période de sept ans pendant laquelle elle essaie de donner un sens à ce qui s’est passé et d’apprendre à gérer son chagrin.

Deraniyagala commence son récit en décrivant le matin du tsunami. Elle, sa famille et ses parents séjournaient à l’hôtel Yala Safari Beach le 26 décembre 2004, où ils avaient passé plusieurs jours pendant les vacances de Noël. Ils avaient prévu de retourner chez ses parents plus tard dans la journée. Sans prévenir, le tsunami a déferlé sur la zone côtière du parc national.

Deraniyagala décrit l’horreur sur le visage de son mari juste avant que le tsunami ne renverse la Jeep dans laquelle ils essayaient de fuir l’étrange chose qu’ils avaient remarquée dans l’océan. Deraniyagala a été emportée par les eaux bouillonnantes jusqu’à ce qu’elle parvienne à s’accrocher à une branche. Cette branche l’a empêchée d’être emportée par les eaux qui se retiraient.

À partir de ce moment, Deraniyagala raconte comment elle a eu l’impression de savoir que sa famille était morte, même si elle n’avait pas encore de preuve. Elle était sous le choc alors qu’elle attendait des nouvelles à l’hôpital. Un ami l’a finalement emmenée chez sa tante à Colombo.

Deraniyagala a appris quelques jours plus tard que ses parents et son fils aîné étaient morts dans la vague, mais il a fallu attendre près de quatre mois avant qu’elle ait la confirmation que son mari et son fils cadet étaient morts. Les premiers mois qui ont suivi le tsunami ont été un véritable tourbillon de chagrin et de douleur. Deraniyagala a abusé d’elle-même en consommant de la drogue et de l’alcool pour atténuer sa douleur.

Deraniyagala a progressé lentement dans son processus de guérison, en visitant d’abord la maison de ses parents à Colombo, puis en rentrant à Londres. Il a fallu attendre près de quatre ans après le tsunami pour que Deraniyagala puisse retourner dans la maison qu’elle partageait avec sa famille à Londres.

Bien qu’elle ait connu un revers lors de son premier voyage à New York, Deraniyagala a découvert que cette ville était un bon choix pour l’aider à faire face à son deuil. Au début, la ville lui a offert un endroit où elle s’éloignait des choses qui lui rappelaient sa famille. Au fil du temps, Deraniyagala a réalisé qu’elle pouvait mieux redécouvrir sa famille dans la sécurité de cette distance. Elle termine son histoire en disant à son lecteur qu’elle peut entendre ses fils, à l’âge qu’ils auraient eu sept ans après le tsunami, rire dans leur jardin à Londres.



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