La guerre des Juifs


Cette histoire traduite, publiée pour la première fois en 1959, couvre les événements importants de l’interaction entre les peuples romain et juif de 167 av. J.-C. à 73 apr. J.-C. « La guerre juive » a été écrite par le contemporain Flavius ​​Josèphe, qui a vécu de 37 après J.-C. à la fin des années 90 après J.-C. avec le dernier ouvrage enregistré terminé après 93 après J.-C. Josèphe a été formé comme rabbin juif et a vécu à Jérusalem.

Il fut fait prisonnier à Jotapata où il fut considéré comme un traître par son peuple en raison d’une alliance apparente avec le général romain Vespasien qui le protégeait de l’empereur actuel Néron. La prétendue trahison de Josèphe était paradoxalement le résultat de sa profonde loyauté et de son esprit vif d’auto-préservation. Josèphe voulait que le peuple juif survive et il savait qu’il n’était pas de taille face aux Romains. Les soldats romains l’auraient envoyé auprès de Néron s’il n’avait pas eu sa « prophétie » qui prévoyait que Vespasien deviendrait un jour empereur. Le général a apparemment décidé alors qu’un Juif avec une telle vision valait la peine d’être gardé.

Josèphe prétendait que la guerre des Juifs contre les Romains était la plus grande de son temps et plus importante que toutes les autres guerres connues entre villes ou nations. Il écrivait à l’origine dans sa langue maternelle, l’araméen, alors qu’il était prêtre hébreu vivant à Jérusalem. Il traduisait en grec pour la commodité des autres sujets de l’empereur. La guerre se déroulait alors que Rome était en proie à des troubles et était contestée par les Gaulois et les Celtes. Les révolutionnaires juifs profitèrent de cette période troublée. Josèphe prétendait dans ses écrits exposer les faits « avec exactitude et impartialité ». Jérusalem atteignit la plus grande prospérité de toutes les autres villes sous la domination romaine mais, paradoxalement, elle tomba aussi dans la plus grande misère.

La guerre juive de Josèphe a été présentée par l’auteur comme une interprétation rigoureuse et objective des événements historiques qui se sont produits pendant la période d’environ cent ans allant de 167 avant J.-C. à 73 après J.-C. Josèphe a déclaré dans ses propres mots « quant à sa vérité, je n’hésiterais pas à déclarer sans crainte de contradiction que du premier mot au dernier je n’ai visé rien d’autre ». L’ouvrage est écrit de manière objective et regorge de références, de tableaux, de graphiques, de notes de fin, de chronologie et d’annexes. Les personnages et les événements historiques sont décrits de manière très détaillée. Josèphe a participé à certaines des activités transcrites et a fourni le compte rendu historique de l’ensemble de celles-ci. Les cartes et les plans offrent une perspective graphique des emplacements géographiques et de la disposition relative des nations, des villes et des lieux. Par exemple, la carte de Jérusalem avec la disposition du Temple rend les commentaires de Josèphe sur le siège de Jérusalem plus réalistes. Il s’agit d’un ouvrage complexe et stimulant qui peut être mieux compris lorsqu’il est utilisé en référence à la « feuille de route » des noms, des lieux, des temps et des événements fournie pour garder le lecteur en perspective.



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