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Le récit de ce livre consiste en une série d’entrées de journal écrites au plus fort de la Seconde Guerre mondiale par une femme d’origine américaine, Iris Origo ou la « Marchesa », mariée à un membre d’une famille aristocratique italienne. Au milieu d’événements façonnés par les contextes sociaux, politiques et militaires de l’époque, la Marchesa décrit les défis auxquels sa famille, sa communauté et son pays d’adoption ont été confrontés pendant la lutte pour maintenir un semblant de vie quotidienne normale face à une guerre et une violence croissantes et débilitantes.
L’éditeur du livre présente les journaux par un bref résumé des circonstances sociales, politiques et militaires qui ont déclenché l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, la marquise préface les journaux par un bref commentaire, écrit après la fin de la guerre, sur la croyance en l’esprit humain qui a caractérisé ses actions et celles des autres membres de la communauté du Val d’Orcia pendant les combats.
Les extraits du journal commencent par les événements de janvier 1943, alors que la guerre faisait déjà rage en Europe depuis plusieurs années. La marquise y décrit l’arrivée d’un groupe d’enfants réfugiés dans la relative sécurité du Val d’Orcia, un groupe qui s’accroît lorsque les mères des premiers réfugiés constatent à quel point leurs enfants sont en sécurité et bien pris en charge. Elle décrit également, de manière très détaillée, les événements survenus sur la scène internationale, les machinations politiques du dictateur italien Benito Mussolini, les relations de Mussolini avec le dictateur allemand Adolf Hitler et les tentatives déterminées des forces alliées pour vaincre leur coalition. Elle décrit également comment, au cours de l’année, ce qui semble être une apathie contre-productive de la part du citoyen italien ordinaire se transforme en une détermination farouche à s’assurer que les victimes de la guerre soient prises en charge chaque fois que cela est possible. Ses journaux révèlent comment elle et sa famille deviennent les chefs de file de ces activités dans la communauté du Val d’Orcia, dans l’effort continu et intensifié pour préserver l’humanisme face à la brutalité et à l’insensibilité croissantes et désespérées des militaires. Les journaux révèlent également, de manière quelque peu surprenante, qu’au milieu de toutes ces souffrances et de son travail pour les soulager, la marquise attend un enfant et, en mai 1943, donne naissance à un enfant.
En 1943, Mussolini est renversé et les forces alliées gagnent en influence et en force, repoussant les armées allemande et italienne. Mais à mesure que les Alliés se retirent, la brutalité et le désespoir augmentent, ce qui a pour conséquence que la maison de la marquise et le Val d’Orcia dans son ensemble sont de plus en plus débordés. Comme le montrent clairement les journaux, cela met la vie et le bien-être des agriculteurs de la vallée, ainsi que des réfugiés qu’ils protègent, en danger croissant, danger qu’ils continuent d’ignorer au nom de la préservation de la vie et de la dignité humaines. La description et le commentaire de la marquise sur les événements de 1943 se terminent par un commentaire sur l’ironie de la célébration de Noël, avec son image de paix et d’amour associée, au milieu de la brutalité et de la destruction.
L’année 1944 commence avec une tension accrue dans le Val d’Orcia, alors que l’occupation par les armées allemandes en retraite continue et s’intensifie. Finalement, les tentatives alliées de bombarder les Allemands pour les forcer à se rendre complètement conduisent la marquise, sa famille et les enfants réfugiés à évacuer vers Montepulciano, une plus grande communauté qui n’a pas encore été envahie par les Allemands en retraite. Après un voyage dangereux et fatigant, le groupe arrive en toute sécurité et est accueilli par les citoyens de la ville, fatigués par la guerre mais compatissants. Les Allemands en retraite passent par là, mais leur séjour est bref et la guerre en Italie prend fin en juillet.
Lorsque le groupe revient dans le Val d’Orcia, la marquise découvre que la construction de la maison est toujours intacte, mais que l’intérieur de la maison, les fermes de la vallée et la campagne environnante ont été saccagés. Bien que pleinement consciente des défis auxquels la communauté est confrontée dans la reconstruction, la marquise écrit sur la détermination qu’elle partage avec ses métayers à reconstruire la vie dans la vallée comme elle était autrefois.
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