Clickolding est un jeu de clicker qui ressemble à un mème mais qui frappe fort

Clickolding est un jeu de clicker qui ressemble à un mème mais qui frappe fort

Je suis dans une chambre d’hôtel miteuse, assise sur le lit. En face de moi se trouve un homme, le visage caché par un grand masque inexpressif. J’ai besoin de 14 000 dollars pour une opération non spécifiée, et il m’a généreusement offert l’argent. Il y a un hic : il a besoin que je fasse quelque chose. Mon pouce charnu se contracte et je commence à cliquer sur le petit clicker dans ma main. Il se penche en arrière, le regard affamé. Clicoldinget c’est l’un des jeux les plus inhabituels auxquels j’ai jamais joué.

Dans ClicoldingJe suis confiné dans la pièce avec mon bienfaiteur. Techniquement, je peux partir quand je veux, mais je veux que l’argent et le récit soient lentement déroulés par l’homme assis sur la chaise. L’atmosphère initiale est définitivement menaçante et ouvertement sexuelle. Il n’y a pas d’images sexuellement explicites (bien que le jeu représente un suicide, ce qui est indiqué par un avertissement de contenu au début du jeu), mais le jeu fait clairement allusion à l’idée générale.

Clicolding est un jeu de 20 à 40 minutes. Je peux me déplacer dans la pièce et interagir avec des éléments spécifiques, comme ouvrir les stores ou régler le thermostat. À un moment donné, je dois déverrouiller une porte. Il est difficile d’entrer dans les détails sans gâcher les choses ; il suffit de dire que l’expérience de Clicolding c’est comme être piégé avec l’antagoniste précoce de Cryptagesauf que c’est juste un homme étrange qui veut vous dire ce qu’il pense des tigres pendant que vous cliquez à plusieurs reprises sur un bouton de votre main.

Image : Échafaudage étrange/Outersloth

Clicolding est un petit jeu très étrange, et le fait d’y jouer me fait immédiatement penser à un autre développeur : Robert Yang, qui fait des jeux sur la sexualité masculine, y compris des jeux plus explicites. L’absence de sexe réel dans Clicolding est un choix prudent. Il serait facile pour Strange Scaffolding de faire de tout cela une blague idiote — ha, ha, ce type est un coucou ! Mais Clicolding n’adopte pas ce genre de ton critique.

Le titre n’est pas très subtil, et certaines de ses demandes – restez assis, plus vite, plus lentement – ​​et ses questions inquisitrices sont chargées d’émotion. Mais ce n’est pas tout, son ton est parfois désinvolte ou inquisiteur. Il est détendu, prêt à me laisser partir à tout moment et poli. Il ne s’agit pas d’une prise d’otage, mais d’une conversation à sens unique.

C’est un petit titre intéressant qui coûte moins de trois dollars et ne vous prendra pas plus d’une heure. Ce n’est pas un repas complet, mais plutôt un cake pop – de courte durée, sucré et un peu lourd.

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