Les maisons de disques poursuivent Verizon pour plus de 2,6 milliards de dollars

De puissantes maisons de disques, dont UMG Recordings, Warner Music et Sony Music, ont intenté une action en justice vendredi accusant Verizon d’ignorer intentionnellement les violations des droits d’auteur de ses clients à des fins lucratives, rapports L’industrie musicale dans le monde.

Les plaignants affirment qu’ils ont droit à jusqu’à 150 000 $ par violation en vertu du Digital Millennium Copyright Act (DMCA), ce qui pourrait représenter jusqu’à 2,6 milliards de dollars.

Le procès comprend une liste de 17 335 titres d’artistes ou de groupes, dont Elvis Presley, Matchbox Twenty, Goo Goo Dolls et Brandy.Voici la liste (si vous souhaitez approfondir le sujet, cela commence avec Sam Cooke et se termine avec Wiz Khalifa.) Les labels affirment avoir envoyé « près de 350 000 avis d’infraction » à Verizon depuis 2020, alléguant que l’entreprise a ignoré les personnes citées à plusieurs reprises pour avoir partagé illégalement des fichiers parce qu’elles paient plus pour un service Internet plus rapide et de meilleure qualité.

L’incapacité de Verizon à prendre des mesures significatives contre ses abonnés contrevenants a incité les abonnés se livrant au piratage sur Internet à acheter les services de Verizon, afin que ces abonnés puissent enfreindre les droits d’auteur des plaignants (et d’autres) et éviter d’obtenir ce contenu protégé par des canaux légitimes. Les abonnés contrevenants ont été attirés par les services de Verizon à la fois en raison de ses politiques laxistes concernant la violation des droits d’auteur et de vitesses Internet plus rapides qui ont facilité l’utilisation des protocoles P2P pour ceux qui étaient prêts à payer plus. Verizon a favorisé un refuge sûr pour la violation à la lumière de ses politiques laxistes et a ainsi encouragé ses abonnés à enfreindre les droits d’auteur. Les abonnés contrevenants spécifiques identifiés dans les avis des plaignants, y compris les contrevenants particulièrement flagrants identifiés ci-dessus, savaient que Verizon ne résilierait pas leurs comptes malgré la réception de plusieurs avis les identifiant comme contrevenants, et ils sont restés abonnés à Verizon afin de pouvoir continuer à télécharger illégalement des œuvres protégées par le droit d’auteur.

Le procès accuse Verizon de violation du droit d’auteur à la fois par contribution et par procuration, demandant au juge d’accorder aux labels la pénalité maximale pour chaque piste de leur liste ainsi que les honoraires d’avocat.

Les batailles précédentes en matière de droits d’auteur ont notamment opposé Viacom à YouTube, ce dernier ayant fait valoir avec succès qu’il était éligible à la disposition « Safe Harbor » du DMCA, tandis qu’un jugement d’un milliard de dollars contre Cox Communications a été annulé en appel, le tribunal affirmant que le FAI n’avait pas profité du fait d’ignorer le piratage musical.

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