vendredi, décembre 20, 2024

Voyage de la Vénus de Sable

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Lewis, Robin Coste. Voyage de la Vénus de Sable et autres poèmes. Knopf. 2017.

Le Voyage de la Vénus de Sable est divisé en trois parties, marquées par des chiffres romains de I à III. Les parties I et III contiennent des poèmes autobiographiques et personnels, tandis que la partie II contient le poème-titre, « Voyage de la Vénus de Sable ». La partie I explore différents contextes, personnages et formes, et est plus expérimentale et cérébrale que son homologue, la partie III. Dans le poème « verga : », la violence contre les femmes en Somalie au début du 21e siècle est inversée et explorée alors que Lewis manipule une citation d’une dirigeante de femmes réfugiées pour en faire un poème. « The Wilde Woman of Aiken » est un poème de personnalité, raconté par la voix d’une femme noire du 19e siècle qui a été obligée de poser pour une photo de choses que le photographe trouvait hideuses. D’autres poèmes comme « From: To: », « The Mothers », « Beauty’s Nest » et « Let Me Live in a House by the Side of the Road and Be a Friend to Man » explorent également différentes périodes et personnages. Ils explorent tous l’expérience afro-américaine, ainsi que les nuances du racisme depuis la fin de l’esclavage américain.

La première partie joue non seulement avec le décor et les personnages, mais aussi avec le langage. « verga: », « Dog Talk » et « Red All Over » présentent tous un langage expérimental qui diffère des autres poèmes en vers libres de la section. « verga: » restructure une citation d’un chef de file des réfugiés, en utilisant le langage de la citation comme une boîte à outils pour créer une série de lignes déroutantes et fantastiques. « Dog Talk » construit son propre type de langage, et « Red All Over » suit des règles auditives et rythmiques plus qu’une structure narrative.

Les autres poèmes de la section, tels que « Plantation », « Été », « Sur la route de Sri Bhuvaneshwari » et « Église mère n° 3 », suivent la locutrice qui apparaît à nouveau dans la troisième section. Cette locutrice est une mère noire et professeure d’université aux prises avec son passé, ainsi qu’avec son histoire héritée. Elle ne dévoile pas ici les détails de sa vie, mais montre au lecteur ce qu’elle fait dans le moment présent. La première partie vise à présenter cette locutrice, qui revient dans la troisième partie, ainsi que les thèmes centraux du recueil, à savoir la féminité noire, l’héritage du racisme en Amérique et la confrontation avec l’histoire.

La deuxième partie contient le poème éponyme, « Voyage de la Vénus de Sable ». Le poème est le récit d’un voyage à travers l’histoire des femmes noires dans l’art occidental de 38 000 avant J.-C. au postmodernisme. Lewis a construit le poème en utilisant des titres, des descriptions ou des noms de collections d’œuvres d’art occidentales mettant en scène une femme noire, puis elle a modifié la grammaire et la ponctuation de ces titres. Elle a également inclus des œuvres d’artistes femmes noires et d’artistes homosexuels noirs, dont la plupart datent de la seconde moitié du XXe siècle. « Voyage de la Vénus de Sable » commence par un prologue, dans lequel Lewis décrit en détail son processus, ainsi que certains de ses objectifs pour l’écriture de l’œuvre. Il se poursuit avec la section Inventaire du navire et l’Invocation, qui sont tous deux des prologues poétiques du voyage principal. Ils servent à présenter au lecteur l’œuvre et son style, et à centrer l’œuvre à la fois sur l’histoire et la spiritualité. Le poème est ensuite divisé en huit catalogues différents qui s’étendent de la Grèce antique, de Rome et de l’Égypte, jusqu’aux débuts du christianisme, puis à l’Amérique depuis sa fondation jusqu’à nos jours. Chaque catalogue ne présente que des œuvres d’art de sa période, et chacun crée ainsi une tapisserie de la façon dont les femmes noires étaient représentées par les personnes de cette culture particulière. Cela illustre également la façon dont les femmes noires étaient perçues et traitées par chaque société.

La troisième partie est la plus personnelle et présente une vision intime du passé que l’oratrice principale a essayé d’éviter. Elle utilise un langage plus simple et plus clair pour brosser un tableau de la vie de l’oratrice depuis son enfance. « Frame » et « Lure » traitent de l’enfance et du traumatisme, à la fois du traumatisme des abus sexuels subis pendant l’enfance et du fait de grandir en tant que noire en Amérique. « Second Line » suit la mort du père de l’oratrice, tandis que « Félicité » permet à l’oratrice d’accepter le fait que ses ancêtres noirs avaient possédé des esclaves. Les poèmes de cette section impliquent que l’oratrice a commencé à affronter son passé, ce qui crée un sentiment de mouvement linéaire de la première à la troisième partie. Dans la première partie, l’oratrice était réticente à revenir sur son passé, mais savait qu’elle devait examiner son histoire, ainsi que celle de ses ancêtres. La deuxième partie est en quelque sorte ce travail, le travail de recherche de son identité en regardant en arrière à travers l’histoire. Dans la troisième partie, l’oratrice examine son propre passé maintenant que le voyage à travers l’histoire est terminé. Elle est désormais capable d’affronter les traumatismes et les souvenirs qu’elle avait évités, et retrouve ainsi la clarté.

La dernière partie du recueil est un épilogue intitulé « Embarquement pour le voyage ». Cette section raconte l’expérience de Robin Coste Lewis lors de l’écriture de « Voyage of the Sable Venus », qu’elle décrit comme un travail salvateur. Elle a parcouru les musées et les institutions artistiques à la recherche de titres, tout en étant accompagnée de la Vénus de Sable, qu’elle considérait comme une figure directrice. Ce travail lui a permis de redonner vie aux femmes noires oubliées de l’art occidental.

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