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Les grévistes de la LCBO ont tenté de garder le moral malgré les températures élevées, l’humidité accablante et le soleil brûlant vendredi. Ils ont agité des drapeaux et des pancartes et ont demandé des coups de klaxon sur la rue Yonge au sud de Wellesley pendant une grande partie de la journée, mais se sont retirés à l’ombre dans la chaleur de l’après-midi.
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Ce magasin de la LCBO, le plus proche de Queen’s Park et du bureau du syndicat OPSEU au coin de la rue, a été le théâtre de nombreuses manifestations et discours depuis le début de la grève, mais après la première semaine, les deux parties semblent être dans une impasse.
Le premier ministre Doug Ford a clairement indiqué qu’il était prêt à conclure une entente sur les salaires, le travail à temps plein par rapport au travail à temps partiel et d’autres revendications syndicales, mais il a déclaré qu’il ne renoncerait pas au projet de vendre des cocktails et des sodas prêts à boire dans les épiceries et les dépanneurs.
« Je tiens à être très clair : c’est fait, c’est fini, ce navire a pris la mer et il se trouve à mi-chemin de l’autre côté du lac Ontario », a déclaré le premier ministre mercredi.
Le dirigeant syndical JP Hornick a été tout aussi clair : il considère cette décision comme une menace éventuelle pour les emplois syndiqués à la LCBO.
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Cependant, la décision sur ce qui sera vendu et où ne relève pas du syndicat représentant les travailleurs du commerce de détail. Il s’agit d’une décision de politique publique qui incombe au gouvernement en place.
La LCBO a présenté une offre décente au syndicat. Le syndicat ne l’a tout simplement pas présentée aux travailleurs. L’offre contractuelle comprend des augmentations salariales de 2,5 % au cours des deux premières années et de 2 % au cours de la troisième année, ainsi que la conversion de 400 postes à temps partiel en postes à temps plein. Elle prévoit également l’extension des avantages sociaux aux travailleurs à temps partiel et une amélioration des indemnités de départ.
C’est le type d’offre que le syndicat devrait présenter à ses membres, mais cela ne s’est pas fait de manière officielle. Après que le premier ministre Ford a demandé à plusieurs reprises au syndicat de présenter l’offre à ses membres, le SEFPO a tenu une réunion publique mercredi.
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De nombreuses questions ont été posées à Hornick et à la direction du syndicat au sujet de l’offre, mais jusqu’à présent, aucun mouvement.
La plupart des résidents de l’Ontario ne ressentent pas de difficultés à l’heure actuelle. De nombreuses personnes ont fait leurs provisions à l’avance, comme en témoignent les volumes de vente dignes de Noël dans les jours précédant la grève. Il existe également des milliers d’endroits où acheter de l’alcool en dehors de la LCBO et le gouvernement a même publié une carte en ligne pratique pour vous aider.
Les magasins de bière connaissent une augmentation de leurs volumes, tout comme les brasseries artisanales, les établissements vinicoles et les distilleries, et les magasins d’agence situés dans les petits centres connaissent une légère ruée sur leurs stocks.
À ce stade, la grève ne fait que nuire aux travailleurs sur les piquets de grève et au secteur de l’hôtellerie.
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La LCBO n’a jamais eu à faire face à une grève dans son histoire et le plan qu’elle a mis en place pour continuer à approvisionner les bars et les restaurants laisse beaucoup à désirer. Le plan initial prévoyait l’ouverture de certains points de vente pour que les clients commerciaux puissent s’approvisionner, mais cette décision a été abandonnée par crainte de confrontations avec les piqueteurs.
Au départ, le système de vente en ligne de la LCBO n’était pas conçu pour permettre aux bars et restaurants de commander à leurs prix de gros. Le plus gros problème était que le site Web n’arrivait pas à répondre à la demande et que les commandes s’écrasaient souvent avant le paiement.
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Un gérant de bar a déclaré qu’on ne lui avait proposé qu’une poignée de produits à commander, dont des bouteilles de vodka de Mickey, ce qui n’est guère utile dans un bar très fréquenté. D’autres se sont plaints de commandes annulées et de produits courants qui n’étaient pas en stock.
Quant à l’acheminement des produits vers les bars et les restaurants, cela a été un cauchemar.
Cette grève s’étendant sur plusieurs mois, la première victime pourrait être votre bar local.
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