Les utilisations de l’enchantement : la signification et l’importance des contes de fées


« Les usages de l’enchantement : la signification et l’importance des contes de fées » de Bruno Bettelheim est un ouvrage de non-fiction axé sur l’analyse des contes de fées et sur la manière dont ils jouent un rôle important dans la société ancienne et moderne.

Bruno Bettelheim était un psychologue pour enfants et philosophe, connu pour son travail avec les enfants autistes. Bien que Bettelheim ait supposé à tort que l’autisme était causé par la négligence et le manque d’affection des parents, en particulier de la mère, les réflexions de l’auteur sur l’origine et la fondation des contes de fées permettent au lecteur d’explorer les significations plus profondes cachées dans chacune de ces célèbres histoires pour enfants.

Bettelheim aborde de nombreux contes de fées célèbres, notamment « Cendrillon », « Blanche-Neige », « Raiponce », « Jack et le haricot magique », « La Belle au bois dormant », « Hansel et Gretel » et « Le Petit Chaperon rouge ». La plupart de ces contes étaient pré-écrits et se transmettaient de génération en génération par la tradition orale. Ce processus a permis aux contes de fées d’être façonnés et modifiés pour s’adapter au public et à l’époque, créant souvent des changements radicaux. Bettelheim affirme que dans certains cas, comme dans le cas de la version de Perrault du « Petit Chaperon rouge », le changement a été positif. Perrault était connu pour insister sur la morale de l’histoire et pour retirer le côté amusant du conte de fées, le traitant davantage comme une fable où la morale est flagrante.

Tous les contes de fées mentionnés dans l’ouvrage ont des liens étroits avec le processus de maturité, y compris les problèmes œdipiens auxquels l’enfant est confronté, ainsi que l’angoisse de la séparation, la peur, le ressentiment, la haine et la jalousie. Bettelheim pense que les histoires aident les enfants à comprendre et à faire face à des émotions nouvelles et dérangeantes qui ne pourraient pas être abordées autrement.

En tant que psychologue, Bettelheim a de fortes affinités avec les enseignements de Sigmund Freud, psychiatre réputé et père fondateur de la psychanalyse. Freud était connu pour ses théories sur le complexe d’Œdipe, une série de comportements et d’émotions qui traitent de la relation de l’enfant avec ses parents en matière d’affection, d’attention, de sexe et d’éducation. En gros, Freud pensait qu’entre trois et cinq ou six ans, un enfant voudra explorer une relation de nature sexuelle avec le parent du sexe opposé et voudra tuer le parent du même sexe. Cette théorie est basée sur le mythe d’Œdipe qui tue son père sans le savoir et épouse sa mère.

Bettelheim aborde également l’utilisation du ça, du moi et du surmoi sous leurs diverses formes.

Dans l’ensemble, « Les usages de l’enchantement : la signification et l’importance des contes de fées » offre au lecteur un aperçu minutieusement préparé de l’esprit des enfants et des auteurs qui ont choisi d’écrire pour eux.



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