Une femme de Colombie-Britannique accusée de terrorisme pour s’être rendue en Syrie pour rejoindre l’EI en 2015

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VANCOUVER — La police montée de la Colombie-Britannique a annoncé avoir accusé une femme de 51 ans de deux infractions liées au terrorisme après qu’elle se serait rendue en Syrie en 2015 pour rejoindre l’EI.

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Ils affirment que Kimberly Polman a été rapatriée au Canada en octobre 2022 et soumise à une série de conditions de mise en liberté sous caution pendant qu’ils enquêtaient sur les allégations.

La police affirme qu’elle est soumise à une ordonnance de protection contre le terrorisme – une ordonnance de protection émise par un tribunal provincial lorsqu’il décide qu’il existe des motifs raisonnables pour lesquels quelqu’un peut commettre une infraction terroriste – depuis le 7 novembre 2023.

La GRC affirme que l’équipe intégrée de la sécurité nationale de la Police fédérale de la région du Pacifique de la GRC a arrêté et inculpé le résident de Squamish vendredi.

Polman fait maintenant face à un chef d’accusation pour avoir quitté le Canada pour participer à une activité d’un groupe terroriste et à un chef d’accusation pour avoir participé à une activité avec un groupe terroriste.

Sa prochaine comparution devant le tribunal est prévue le 2 août à la Cour provinciale de Vancouver.

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Le surintendant Jag Dhot, de l’équipe de sécurité, attribue le succès de son enquête aux agents dévoués qui ont travaillé sur le dossier et à ses « partenariats entre la police et le renseignement ».

« En collaboration avec nos partenaires canadiens et internationaux, la GRC demeure déterminée à lutter contre l’extrémisme violent au Canada et à l’étranger », a déclaré M. Dhot dans un communiqué de presse publié samedi.

« Les partenaires de la police, les communautés locales et les familles jouent tous un rôle essentiel dans l’identification, la prévention et la perturbation des activités terroristes, ainsi que dans le désengagement individuel de l’extrémisme violent. »

L’engagement de ne pas troubler l’ordre public imposé à Polman comprenait plusieurs conditions, notamment celle de se présenter à un agent de libération conditionnelle, de rester chez elle à Squamish et de porter un équipement de surveillance électronique.

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L’ordonnance comprenait également des conditions selon lesquelles Polman n’aurait aucun contact avec plusieurs personnes, comme son ex-mari, qu’elle n’aurait pas accès à la conduite d’un véhicule, à l’exception d’un vélo électrique, et qu’elle ne communiquerait avec aucune personne soupçonnée d’être impliquée dans le terrorisme.

Polman et une autre femme ont été renvoyés au Canada en octobre 2022 depuis un camp de détention en Syrie qui abrite principalement des femmes et des enfants qui ont été arrêtés après la chute de l’État islamique d’Irak et du Levant, un groupe dissident d’Al-Qaïda.

Elle a été arrêtée à son retour au Canada, mais elle était en liberté sous caution avant la décision de libération sous caution de l’année dernière.

Oumaima Chouay, revenue au Canada en même temps que Polman, a été libérée sous caution en janvier au Québec après avoir été accusée d’avoir quitté le pays pour participer à l’activité d’un groupe terroriste, de fournir des biens ou des services à des fins terroristes et de complot en vue de participer à l’activité d’un groupe terroriste.

Le retour de Polman et Chouay a été organisé par Affaires mondiales Canada, avec l’aide de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie et des États-Unis.

Quatre autres Canadiennes et dix enfants sont arrivés à Montréal en avril après avoir passé des années dans un camp de prisonniers en Syrie. Trois d’entre elles ont été arrêtées à leur arrivée, tandis que la quatrième n’a pas été détenue.

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