vendredi, novembre 22, 2024

Le dénouement : une histoire intérieure de la nouvelle Amérique

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George Packer est un journaliste à l’ancienne dans l’Amérique du XXIe siècle. Mais contrairement aux journalistes en croisade d’il y a un siècle qui s’attaquaient à un seul problème comme le travail des enfants ou les abattoirs, Packer s’attaque à l’ensemble du pays. Il sonde le pays de fond en comble pour découvrir ce qui ne va pas aux États-Unis, définit le problème de manière générale et à travers des histoires individuelles, relie les points et ne mâche pas ses mots. Tout au long de son travail, son œuvre sonne comme la vérité.

Son territoire, ce sont les bas-fonds de l’Amérique, et non les plaines fertiles ou les bombes qui explosent dans les airs d’une Amérique idéalisée. C’est là que la cupidité, le cynisme, la faillite politique et les rêves brisés trouvent une solide nourriture. Packer n’a pas de véritable actualité qui arrête la presse, mais il se penche en profondeur sur les problèmes contemporains comme peu de journalistes peuvent le faire et propose des scénarios tout à fait effrayants, des instantanés, en quelque sorte, du cancer galopant qui ronge les entrailles de l’Amérique.

Wall Street, Washington, Tampa, la Silicon Valley, les banques, Wal-Mart et Big Pharma sont quelques-unes des cibles dans la ligne de mire de Packer. Il dépeint une Amérique où seuls les imbéciles et les crétins croient à sa mythologie d’égalité, de justice, d’équité économique, de bon gouvernement et de tarte aux pommes.

Ainsi, notre contrat social et civique, notre simple décence, notre Déclaration des droits et presque toutes les institutions destinées à soutenir une démocratie humaniste ont été démantelés. Dans l’Amérique contemporaine, le principe « nous sommes tous dans le même bateau » a été supplanté par le principe « chacun pour soi ».

Ce livre pose la question de savoir s’il est possible d’avoir une véritable démocratie soutenue par un système économique capitaliste.

En examinant cette scène, il ne suffit pas au lecteur de se demander : « Les Pères fondateurs approuveraient-ils ? » mais plutôt : « Les Pères fondateurs croiraient-ils ce qui s’est passé ? »

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