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Les employeurs qui font appel à une main-d’œuvre étrangère bon marché pour combler les pénuries de travail au Canada paient davantage d’amendes pour avoir enfreint les règles d’un programme gouvernemental qui leur permet d’embaucher temporairement des employés de l’extérieur du pays.
Les sanctions pécuniaires imposées aux entreprises qui ne respectent pas les règles du Programme des travailleurs étrangers temporaires ont atteint 2,1 millions de dollars canadiens au cours de l’exercice se terminant le 31 mars. Il s’agit d’une augmentation de 36 % par rapport à l’année précédente, selon les données publiées mercredi par Emploi et Affaires sociales. Développement Canada.
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Douze employeurs ont été temporairement interdits d’utiliser le programme, contre sept au cours de l’exercice précédent, selon le rapport. Sur quelque 2 100 entreprises inspectées, 6 % se sont révélées non conformes, un niveau similaire à celui de l’exercice précédent.
Les abus du programme se sont multipliés à mesure que le nombre de travailleurs étrangers a augmenté après la pandémie. Et même si le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau prévoit réduire la population d’immigrants temporaires d’environ 20 % au cours des trois prochaines années, les nouveaux arrivants demeurent une source importante de main-d’œuvre.
Une partie de l’augmentation des sanctions est due à l’intensification des efforts du gouvernement pour enquêter et éliminer les mauvais acteurs – notamment en recrutant davantage d’inspecteurs et en introduisant une « ligne téléphonique de protection des travailleurs ».
Les employeurs peuvent être exclus du programme ou contraints de payer des amendes s’ils n’offrent pas des salaires appropriés, mettent en danger la vie ou la sécurité d’un travailleur étranger ou ne fournissent pas des conditions de travail et d’hébergement sûres.
Dans le cadre d’une violation, un employeur du secteur de la restauration a été condamné à une amende et exclu du programme pendant deux ans après avoir enfreint la loi lors de l’embauche et du recrutement de travailleurs et pour avoir omis d’offrir un salaire et des conditions de travail appropriés.
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