mardi, novembre 26, 2024

LILLEY : L’Alberta et la Saskatchewan s’engagent à lutter contre la « loi bâillon » sur le pétrole de Trudeau

Les nouvelles mesures du projet de loi budgétaire pourraient contrarier les compagnies pétrolières qui parlent de travail environnemental

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La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, qualifie le projet de loi de « draconien », tandis que le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, le qualifie de censure contre l’industrie pétrolière et gazière. Ce ne sont pas les mots que l’on entend habituellement lorsque les politiciens provinciaux parlent d’un projet de loi budgétaire fédéral.

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Le projet de loi C-59, qui a été adopté par le Sénat et a reçu la sanction royale jeudi, n’est pas un projet de loi budgétaire ordinaire.

Ce qui contrarie les premiers ministres, ce sont les dispositions du projet de loi, dont une ajoutée plus tard en tant qu’amendement qui, selon eux, empêche les sociétés pétrolières et gazières de parler de leurs activités. En fait, plusieurs groupes industriels se sont également prononcés contre le projet de loi. L’une d’elles, Pathways Alliance, a supprimé ses flux de médias sociaux et son site Web par crainte de poursuites.

Article 236 du projet de loi C-59 a ajouté deux nouveaux paragraphes à la Loi sur la concurrence qui permettent au commissaire à la concurrence d’examiner les déclarations faites par les entreprises concernant le changement climatique.

La loi permet désormais au commissaire d’examiner les déclarations dans lesquelles une entreprise fait des allégations sur « la protection ou la restauration de l’environnement ou l’atténuation des causes ou des effets environnementaux et écologiques du changement climatique ». Toute réclamation doit être étayée par « une justification adéquate et appropriée conformément à la méthodologie internationalement reconnue ».

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Le problème, disent les acteurs de l’industrie, c’est que le libellé du projet de loi est incroyablement vague.

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Si une compagnie pétrolière déclarait avoir réduit de 30 % ses émissions de CO2 dues à sa production, n’importe qui pourrait contester cette affirmation auprès du commissaire à la concurrence. L’entreprise devrait présenter des preuves pour étayer sa réclamation, mais si le commissaire n’aimait pas ce que l’entreprise présentait, elle pourrait être traduite en justice et s’expose à des amendes de 10 millions de dollars ou plus.

« Ces modifications créent une incertitude et des risques importants pour toutes les entreprises canadiennes, quel que soit leur secteur, qui communiquent publiquement sur leur performance environnementale, y compris les mesures prises pour lutter contre les changements climatiques. » une lettre signée par les PDG des plus grandes sociétés pétrolières et gazières du Canada.

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« Le résultat de cette loi, qui a été rapidement mise en place avec peu ou pas de consultations, est de faire taire les entreprises canadiennes qui prennent des mesures pour le climat. »

En fin de compte, disent les entreprises, parler clairement et ouvertement au Canada comporte un trop grand risque.

« C’est une loi du bâillon. Il s’agit d’une loi fédérale bâillonnante », a déclaré le ministre de la Justice de la Saskatchewan, Bronwyn Eyre.

Moe a dit que sa province est considérant toutes les options, Smith a déclaré que l’Alberta envisagerait une contestation judiciaire. Les deux provinces ont récemment adopté une loi visant à freiner les tentatives d’Ottawa d’empiéter sur les domaines de compétence provinciale, mais il n’est pas clair que cela s’appliquerait dans ces circonstances.

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Quoi qu’il en soit, ces changements constituent une sérieuse restriction à la liberté d’expression de la part du gouvernement Trudeau, qui aime dire à tout le monde à quel point il aime la Charte. Si cet article de la loi est contesté pour des motifs constitutionnels, il devrait être invalidé ou la Cour suprême devrait finalement admettre qu’ils ne protègent que les droits garantis par la Charte avec lesquels ils sont politiquement d’accord.

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«Cela est fait pour intimider intentionnellement les conseils d’administration et les actionnaires, faire taire le débat et amplifier les voix de ceux qui s’opposent à l’industrie énergétique canadienne, leader mondial.» Smith a dit.

Elle et Moe ont comparé ces dispositions à un projet de loi d’initiative parlementaire présenté par le néo-démocrate Charlie Angus. Projet de loi C-372introduit en février dernier mais toujours pas adopté, rendrait criminel pour une entreprise de gaz naturel le fait de déclarer que son produit est plus écologique que le fioul pour chauffer une maison parce qu’il crée moins d’émissions.

Le fait qu’il s’agisse d’une déclaration véridique n’aurait pas d’importance si le projet de loi C-372 était adopté.

À bien des égards, cependant, peu importe que ce projet de loi soit adopté, car la coalition libérale-NPD a effectivement adopté l’essence du projet de loi d’Angus. Les entreprises ne feront pas l’objet de poursuites pénales, mais elles devront faire face à des frais juridiques considérables et à des amendes potentiellement élevées en raison du projet de loi C-59.

Le gouvernement s’attaque une fois de plus à une industrie vitale au Canada, chassant les investissements et les bons emplois à cause du fanatisme vert du premier ministre Justin Trudeau.

Le remplacement de ce gouvernement ne peut pas arriver assez tôt.

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