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Huit personnes ont été temporairement arrêtées à la suite d’une bagarre entre supporters serbes et anglais à Gelsenkirchen avant le match d’ouverture du Championnat d’Europe entre les deux pays, a annoncé lundi la police.
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Les autorités ont déclaré que l’incident de dimanche s’était rapidement terminé et qu’elles étaient globalement satisfaites de l’opération de sécurité entourant le match, qui a été classé comme à haut risque par la police en raison d’inquiétudes concernant d’éventuelles violences de supporters. Les deux groupes de supporters ont la réputation de causer des problèmes avant et pendant les matches.
Dans ce que la police a décrit comme le seul affrontement notable, des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des hommes se jetant des chaises devant un restaurant orné de drapeaux serbes. La police a déclaré qu’un groupe de supporters serbes mangeait à l’intérieur lorsqu’un grand groupe de supporters anglais a tenté d’entrer.
Les journalistes arrivés peu après ont découvert la rue jonchée de verre brisé et de tables, alors que plusieurs dizaines de policiers attendaient.
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Sept supporters serbes et un supporter anglais ont été arrêtés après la bagarre et ont raté le match, a déclaré aux journalistes Peter Both, haut responsable de la police de Gelsenkirchen. Il a déclaré qu’un fan s’était rendu à l’hôpital avec une blessure à la tête, mais qu’il était sorti pour regarder le match. Les autorités ne savaient que quelqu’un d’autre avait été blessé.
Tous deux ont déclaré que les supporters détenus avaient été libérés dans la nuit, mais que la police était en contact avec l’UEFA et recommanderait qu’ils soient exclus des prochains matches.
La police locale a une longue expérience de l’un des matches les plus risqués d’Allemagne, le derby entre Schalke, basé à Gelsenkirchen – actuellement en deuxième division – et son rival, le Borussia Dortmund.
Dimanche également, la police allemande a blessé par balle un homme qui la menaçait avec un marteau et un cocktail Molotov dans la ville de Hambourg, dans le nord du pays, quelques heures avant le match entre les Pays-Bas et la Pologne. Cependant, la police a déclaré que l’homme souffrait peut-être d’une maladie mentale et que rien n’indiquait que l’incident était lié au match de l’Euro 2024.
Le porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur, Maximilian Kall, a déclaré que les responsables de la sécurité considéraient le premier week-end du tournoi de manière positive et que leur évaluation des risques n’avait pas changé.
« Bien sûr, il y a eu des incidents ce week-end, par exemple (…) avec des hooligans hier à Gelsenkirchen, mais c’est une situation à laquelle la police a réagi rapidement et à laquelle elle était surtout préparée », a déclaré Kall aux journalistes à Berlin. « Jusqu’à présent, il n’y a eu aucun événement surprenant. »
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