mardi, novembre 26, 2024

Un groupe anti-haine dénonce la réponse « faible » de McGill au camp pro-palestinien

« Le manque de volonté d’agir a placé McGill dans une situation que d’autres universités canadiennes ont évitée en agissant résolument. Ailleurs, les campements illégaux ont été rapidement supprimés.

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Un groupe anti-haine affirme que McGill a fait preuve de faiblesse dans sa réponse à un campement pro-palestinien vieux de six semaines sur le campus du centre-ville de l’université.

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Dans une lettre adressée au président de McGill, Deep Saini, United Against Hate Canada a remis en question « la réaction molle de l’université aux manifestations anti-israéliennes et son attitude indifférente face aux demandes de plus en plus maximalistes d’un groupe de manifestants relativement restreint, masqué et totalement non représentatif. »

La lettre, envoyée jeudi, a été signée par le directeur général du groupe, Marvin Rotrand, un ancien conseiller municipal de Montréal qui, jusqu’en février, était directeur national de la Ligue des droits de la personne du B’nai Brith.

Des manifestants pro-palestiniens campent à McGill depuis le 27 avril. Ils veulent que l’université retire les investissements des entreprises liées à ce qu’ils décrivent comme le génocide des Palestiniens et rompent ses relations avec les universités israéliennes.

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Saini a qualifié le camp de « occupation illégale ». Mais ses efforts pour démanteler le camp ont échoué.

Il a demandé à la police de Montréal de démonter le campmais le ministère a déclaré qu’il avait pas de projet d’intervention tant que la manifestation restait pacifique. Une demande universitaire d’ordonnance du tribunal également échoué.

Mardi, McGill a fait une nouvelle offre aux manifestants. Il a proposé de revoir ses investissements dans les fabricants d’armes et d’accorder l’amnistie aux étudiants protestataires. L’offre comprenait un examen des investissements directs en actions dans des entités qui tirent l’essentiel de leurs revenus de la production d’armes militaires.

Les manifestants ont rejeté l’offre, le qualifiant de « risible ».

Dans sa lettre, Rotrand a déclaré que McGill « cède à la pression croissante des manifestants qui appellent l’université à se rendre complice des fausses accusations de génocide contre Israël. L’université propose désormais d’examiner les demandes honteuses de punir Israël et a même proposé une amnistie aux manifestants.»

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Au lieu de cela, a-t-il déclaré, McGill devrait « boycotter, désinvestir et sanctionner toutes les nations, entreprises et institutions qui financent le Hamas, ainsi que couper les liens avec toutes les industries et institutions universitaires qui ont des liens avec la République islamique d’Iran et ses mandataires, notamment le Hamas, le Hezbollah, les Houthis et d’autres entités terroristes.

« Le manque de volonté d’agir a placé McGill dans une situation que d’autres universités canadiennes ont évitée en agissant résolument. Ailleurs, les campements illégaux ont été rapidement supprimés.

Rotrand ne propose aucune suggestion sur ce que McGill devrait faire pour mettre fin au campement.

Plusieurs campements similaires sont toujours en place dans d’autres établissements canadiens, notamment l’Université de Toronto, l’Université de Victoria et l’Université d’Ottawa.

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Rotrand a déclaré que le conseil d’administration d’Unis contre la haine Canada « est issu de nombreuses communautés et est particulièrement préoccupé par la recrudescence sans précédent de l’antisémitisme observée au Canada au cours des derniers mois ».

« Il est temps pour McGill de se tenir aux côtés de ses étudiants juifs qui sont victimes depuis des mois sur le campus. Il est temps pour McGill de se tenir aux côtés du public canadien, horrifié par la terreur persistante et par les efforts des partisans du Hamas au Canada pour délégitimer le droit d’Israël à se défendre et à libérer les otages kidnappés et brutalisés par le Hamas.

La tension sur les campus s’est accrue depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le conflit a commencé le 7 octobre lorsqu’environ 1 200 Israéliens ont été tués dans une attaque depuis la bande de Gaza par le Hamas, décrit par le gouvernement canadien comme « une organisation terroriste islamiste-nationaliste radicale ».

Depuis lors, Israël a attaqué Gaza à plusieurs reprises, le nombre de morts palestiniens dépassant les 36 000, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas.

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