mardi, novembre 19, 2024

La hausse de l’impôt sur les gains en capital a commencé, mais le Canada a besoin de plus de revenus, selon le FMI

Suggère d’augmenter le taux de taxe sur les produits et services tout en augmentant le crédit d’impôt correspondant pour protéger les pauvres

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Le Fonds monétaire international affirme que la hausse de l’impôt sur les gains en capital décidée par le premier ministre Justin Trudeau améliore la neutralité du système et ne nuira pas de manière significative à l’investissement ou à la croissance de la productivité, mais son gouvernement doit faire davantage pour augmenter les revenus et resserrer la politique budgétaire.

L’augmentation du taux d’inclusion de l’impôt sur les plus-values ​​– de deux tiers au lieu de moitié – a suscité la colère des entreprises qui affirment que cela aggravera un paysage d’investissement déjà lamentable. Dans la déclaration finale d’une mission de ses services au Canada, le FMI a estimé que l’issue de cette mission était peu probable.

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Cependant, il a déclaré que le Canada devrait envisager d’autres mesures, telles que l’augmentation du taux de taxe sur les produits et services tout en augmentant un crédit d’impôt connexe pour protéger les pauvres. Une politique budgétaire plus stricte aiderait la Banque du Canada à freiner l’inflation et à rétablir les réserves qui existaient avant la pandémie, a-t-il déclaré.

« Le bilan financier du Canada continue de se comparer favorablement à celui de nombreuses autres économies avancées : il s’est rapidement consolidé après la pandémie, a maintenu des déficits relativement faibles depuis lors et vise une nouvelle réduction du déficit », a déclaré le FMI dans le communiqué.

« Cela dit, et dans le contexte d’une légère hausse des déficits fédéraux et provinciaux au cours des années civiles 2023 et 2024, une consolidation budgétaire supplémentaire aiderait non seulement à stabiliser l’inflation, mais contribuerait également à restaurer l’espace budgétaire qui a été utilisé pendant la pandémie.

La dette reste faible en comparaison internationale, mais une consolidation plus poussée placera le Canada dans une position plus solide pour faire face aux futurs ralentissements ainsi qu’aux besoins de dépenses structurelles liés au climat, à la défense, aux soins de santé et à d’autres domaines critiques, a déclaré le FMI.

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La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a présenté lundi une motion à la Chambre des communes visant à entamer le processus législatif visant à augmenter l’impôt sur les gains en capital, annoncé pour la première fois dans le budget d’avril. Le nouveau taux d’inclusion s’appliquera à tous les gains réalisés par les entreprises, à quelques exceptions près, et aux gains de plus de 250 000 $ par les particuliers, à compter du 25 juin.

Elle a déclaré que cette mesure était nécessaire pour collecter des fonds pour le logement et d’autres programmes gouvernementaux. « Le Canada pourrait financer ces investissements en s’endettant davantage, mais cela imposerait un fardeau injuste aux jeunes générations », a-t-elle déclaré lundi lors d’une conférence de presse.

Les législateurs devraient voter sur la motion dès mardi.

Le FMI suggère que les sombres perspectives d’accession à la propriété pour les jeunes Canadiens nécessitent davantage d’efforts de la part des gouvernements. De nouvelles restrictions sur les visas temporaires, comme ceux pour les étudiants internationaux, contribueront à atténuer une partie de la pression, mais « le défi sous-jacent consistant à accroître l’offre demeure ». Tous les niveaux de gouvernement pourraient faire davantage pour promouvoir le logement social, estime-t-il.

Le rapport s’est également penché sur une source persistante de débat politique au Canada : la taxe sur le carbone. Le FMI a déclaré que la tarification du carbone est d’une importance essentielle pour respecter l’engagement du Canada de réduire les émissions de 40 à 45 pour cent d’ici 2030, pris en 2005. Les appels au remplacement de la taxe sur les carburants par des subventions technologiques « impliqueraient des coûts considérablement plus élevés pour atteindre les objectifs climatiques ».

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Une meilleure coordination des nombreuses politiques fédérales et provinciales du Canada promouvant la réduction des émissions de carbone pourrait améliorer la rentabilité, selon le rapport.

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« Une révision globale du système devrait être envisagée, ainsi que la création d’un organisme unique pour conseiller le gouvernement sur la politique climatique », indique le texte.

L’organisme a également encouragé une plus grande transparence de la part des responsables, affirmant que la Banque du Canada devrait envisager de publier davantage d’informations sur l’évolution prévue de son taux directeur.

—Avec l’aide de Jay Zhao-Murray.

Bloomberg.com

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