À entendre les libéraux l’expliquer, ils tentent seulement d’arrêter une révolution
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Madame Defarge, la commerçante en quête de vengeance dans A Tale of Two Cities de Dickens qui a divisé le monde en rebelles justes et aristos maléfiques, s’est transformée en vice-première ministre du Canada.
Selon Chrystia Freeland, il semble qu’une masse bouillonnante de prolétaires en colère soit prête à prendre d’assaut les bastions luxueux des riches à moins que le plan libéral d’augmenter l’impôt sur les gains en capital ne soit mis en œuvre.
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Dans un discours Dimanche, Freeland a attisé les flammes de la guerre des classes et des générations en utilisant une rhétorique bizarre, farfelue et dangereuse.
Les libéraux ont critiqué les conservateurs pour avoir affirmé que le Canada était brisé, mais selon Freeland, il s’agit d’un pays divisé par la richesse et apparemment au bord de sa propre Révolution française.
Elle a déclaré que ceux qui s’opposaient à sa nouvelle augmentation de l’impôt sur les plus-values étaient injustes envers la jeune génération et elle a évoqué les images d’enfants et d’adolescentes affamés qui voulaient avoir accès au contrôle des naissances.
« Voulons-nous vivre dans un pays où ceux qui sont au sommet vivent dans le luxe, mais doivent le faire dans des communautés fermées, derrière des clôtures toujours plus hautes, utilisant des soins de santé privés et des avions, parce que la sphère publique est tellement dégradée et suscite la colère de la grande majorité ? de leurs compatriotes moins privilégiés brûle si fort », a-t-elle déclaré.
Il serait impolitique de suggérer que Freeland est devenue folle, mais elle est définitivement au bol de fruits.
Est-ce qu’elle faisait de l’augmentation de l’impôt sur les gains en capital un problème de division, lui a-t-on demandé. Il s’agit d’une « décision politique significative », a-t-elle déclaré, exhortant les gens à bien marquer les politiciens qui ont voté contre.
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Madame Defarge aurait été ravie.
Le discours de Freeland a commencé avec la turgescence habituelle : les libéraux croient en l’équité fiscale, la nouvelle augmentation de l’impôt sur les plus-values ne frappera que les ultra-riches et le ridicule « la responsabilité fiscale compte ».
Un petit nombre de Canadiens qui paient plus d’impôts aideront la jeune génération, a déclaré le ministre des Finances.
C’est ici que le discours de Freeland s’est transformé en pays imaginaire.
« Nous pourrions le financer en nous endettant davantage. Mais cela imposerait un fardeau injuste à nos jeunes générations », a-t-elle déclaré.
Les libéraux ont déjà fait peser ce fardeau injuste sur le dos des jeunes générations, mais maintenant ils l’admettent.
Les Canadiens paient plus d’un milliard de dollars par semaine rien que pour rembourser leur dette. Les 54,1 milliards de dollars que le gouvernement devrait consacrer aux intérêts de la dette sont supérieurs aux transferts en santé aux provinces (52,1 milliards de dollars).
Les générations futures devront rembourser un dollar emprunté aujourd’hui avec plus d’un dollar d’impôts futurs, dit l’Institut Fraser.
Le discours de Freeland a exposé un certain nombre de scénarios d’un Canada où les Canadiens « aisés » ne paieraient pas « leur juste part ».
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« Voulez-vous vivre dans un pays où les enfants vont à l’école le ventre vide ? » » demanda Freeland.
Et pourtant, c’est sous le régime libéral que le recours aux banques alimentaires atteint un record absolu.
« Voulez-vous vivre dans un pays où une adolescente tombe enceinte simplement parce qu’elle n’a peut-être pas d’argent pour acheter un moyen de contraception ? » dit Freeland.
« Voulez-vous vivre dans un pays où nous effectuons les investissements dont nous avons besoin dans les soins de santé, le logement, les pensions de vieillesse, mais où nous manquons de volonté politique pour les payer et choisissons plutôt de répercuter une dette croissante sur nos enfants ?
Après neuf ans de gouvernement, un ministre libéral des Finances se rend compte qu’une dette qui monte en flèche n’est pas un cadeau pour nos enfants.
Elle a ensuite poursuivi ses commentaires controversés sur les moins riches brûlants de colère contre les riches vivant dans leurs bastions de luxe.
Tout cela sent le désespoir, une vague de rhétorique montante pour contrer une augmentation de l’opposition à l’impôt sur les plus-values.
Selon le budget de Freeland, les plus-values supérieures à 250 000 $ seront imposées à 66,6 pour cent, contre 50 pour cent auparavant.
Le ministre des Finances affirme que cette mesure ne touchera que les 0,13 pour cent des Canadiens les plus riches. Mais cette affirmation a été constamment contestée.
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Six grands groupes d’entreprises dire un Canadien sur cinq sera directement touché au cours des dix prochaines années.
L’Association médicale canadienne dit l’augmentation prévue aura une incidence sur la retraite des médecins en raison de la manière dont ils intègrent leur pratique médicale.
Ceux qui vendent un chalet ou un immeuble de placement seront affecté.
Même les morts ne s’en sortiront pas avec leurs successions confrontées à des impôts plus élevés, dit Service d’information Bloomberg.
Le changement fiscal étant ainsi compromis, Freeland avait le choix de reculer ou de doubler sa mise.
Freeland a choisi de soulever le spectre de la révolution face à la révolte.
Dans Le Conte de deux villes, c’est Madame Defarge, qui tricote si souvent tranquillement au pied de la guillotine, qui prédit que la Jacquerie vaincra les aristocrates.
« Rien de ce que nous faisons n’est fait en vain. Je crois de toute mon âme que nous verrons le triomphe », déclare Defarge.
Le triomphe est tout ce qui compte pour Freeland et elle est prête à y mettre sa réputation, ainsi que la paix, l’ordre et le bon gouvernement du Canada.
Poste National
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