Google signe un accord avec une organisation pour distribuer 100 millions de dollars aux sociétés de presse canadiennes

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OTTAWA — Google a annoncé vendredi quelle organisation il a choisie pour distribuer les 100 millions de dollars que le géant de la technologie a promis aux sociétés de presse canadiennes.

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Google a accepté de verser aux éditeurs de nouvelles canadiens 100 millions de dollars par an, indexés sur l’inflation, afin d’être exemptés de la loi sur les nouvelles en ligne, qui oblige les entreprises technologiques à conclure des accords avec les éditeurs de nouvelles.

Le Collectif du journalisme canadien sera chargé de veiller à ce que les organismes de presse admissibles reçoivent leur part de l’argent.

Le collectif est une organisation fédérale à but non lucratif qui a été créée à cet effet et fondée en mai par un groupe d’éditeurs et de diffuseurs indépendants.

Le comité directeur est composé de 12 médias indépendants qui représentent l’actualité de langue française, communautaire et autochtone, ainsi que des publications qui représentent spécifiquement les Canadiens noirs et minoritaires.

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Certaines de ces organisations comprennent Pivot, The Resolve, IndigiNews, Village Media et l’Association canadienne des utilisateurs et des stations de télévision communautaire.

Le collectif s’engage à distribuer le financement de « manière juste, transparente et inclusive », a déclaré Sadia Zaman, directrice indépendante du conseil d’administration du CJC, dans un communiqué.

« Nous sommes impatients de travailler avec toute la diversité de l’écosystème de l’information canadien, y compris les organisations traditionnelles de presse écrite et de radiodiffusion, ainsi que les éditeurs de nouvelles locaux indépendants, y compris ceux qui servent les communautés autochtones, noires et racialisées ainsi que les communautés francophones.

Le comité prévoit établir sa structure de gouvernance dans les semaines à venir.

On ne sait pas exactement quand les entreprises de presse éligibles recevront l’argent. Le paiement est conditionné à ce que Google reçoive officiellement une exemption de la part du régulateur fédéral de la radiodiffusion.

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« Nous espérons que ces prochaines étapes seront complétées le plus rapidement possible, afin que les éditeurs et les journalistes canadiens puissent bientôt commencer à recevoir les bénéfices de ce nouveau modèle de contribution », a déclaré Google dans un blog publié vendredi sur son site Web.

Plus tôt cette année, Google a lancé un appel ouvert aux agences de presse souhaitant recevoir une compensation en vertu de la loi sur les informations en ligne, et environ 1 500 médias ont demandé cette somme.

Le collectif examinera tous les éditeurs de presse qui ont répondu à l’appel ouvert et distribuera les fonds aux éditeurs qui répondent aux critères.

Pour recevoir une part de cette manne de 100 millions de dollars, les salles de rédaction doivent être désignées comme organisations journalistiques canadiennes qualifiées en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu. Ils doivent également produire du contenu d’actualité d’intérêt public, opérer au Canada et employer au moins deux journalistes.

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L’argent sera distribué proportionnellement en fonction du nombre de journalistes à temps plein employés par les entreprises.

Les petits médias imprimés et numériques peuvent s’attendre à recevoir environ 17 000 $ par journaliste qu’ils emploient, a déclaré un responsable du ministère du Patrimoine canadien.

Le gouvernement libéral a déjà plafonné le montant d’argent que la Société Radio-Canada et les autres radiodiffuseurs peuvent obtenir.

CBC/Radio-Canada ne recevra qu’une part de 7 millions de dollars du fonds annuel, et un maximum de 30 millions de dollars seront réservés aux autres diffuseurs.

Les 63 millions de dollars restants seront partagés entre d’autres médias éligibles, tels que les journaux et les plateformes numériques.

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