GOLDSTEIN: Trudeau a fait un mauvais choix pour mener la lutte contre l’ingérence étrangère

Le premier ministre a ignoré des années d’avertissements sur la gravité de l’ingérence et s’est battu bec et ongles contre la tenue d’une enquête publique.

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Voici la chose la plus alarmante concernant la crise de l’ingérence étrangère au Canada.

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C’est que notre réponse à cette affaire est dirigée par un Premier ministre qui a ignoré des années d’avertissements sur la gravité de la situation et qui s’est ensuite battu bec et ongles contre la tenue d’une enquête publique sur cette affaire, jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’autre choix en raison de l’incessante pression politique, publique et médiatique. pression.

En effet, il est juste de dire que sans rapporter Actualités mondiales et le Globe et Mail Si l’on se fonde sur les fuites de responsables des services de sécurité et de renseignement du Canada préoccupés par la réponse laxiste du Canada à l’ingérence étrangère, nous serions encore dans le flou aujourd’hui.

Dans le but d’éviter les demandes d’enquête publique, le premier ministre Justin Trudeau a nommé David Johnston, ami de la famille et ancien gouverneur général, comme « rapporteur spécial indépendant » pour le conseiller sur l’opportunité d’une enquête publique sur l’ingérence étrangère.

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Sans surprise, Johnston l’a déconseillé.

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Revenons à aujourd’hui et le gouvernement Trudeau retient les documents demandés à la fois par l’enquête publique sur l’ingérence étrangère que Trudeau et les libéraux ne voulaient pas et par le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (NSICOP) nommé par Trudeau en 2017 pour le conseiller sur les affaires étrangères. ingérence.

Un comité multipartite composé de députés et de sénateurs ayant reçu une habilitation de sécurité et juré de garder le secret afin de pouvoir consulter des documents confidentiels et interroger en privé des responsables du renseignement et de la sécurité, le NSICOP a mis en garde Trudeau dans son rapport annuel 2019 – qui lui a été remis en mars 2020 – concernant la menace omniprésente d’ingérence étrangère contre la démocratie canadienne.

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Ce rapport de 2020 fournit le contexte des dernières conclusions du NSICOP rendues publiques la semaine dernière, selon lesquelles certains parlementaires – sciemment, inconsciemment ou en raison d’un aveuglement volontaire – ont été cooptés par des puissances étrangères pour travailler contre les intérêts du Canada à des fins financières et/ou politiques.

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Le NSICOP a averti Trudeau en 2020 que :

« Il existe de nombreuses preuves que le Canada est la cible d’activités d’ingérence étrangère importantes et soutenues… Chacune de ces activités présente un risque important pour les droits et libertés des Canadiens et pour la souveraineté du pays : elles constituent une menace évidente à la sécurité du Canada.

« Si ce problème n’est pas abordé dans le cadre d’une approche globale et pangouvernementale, l’ingérence étrangère érodera lentement les fondements de nos institutions fondamentales, y compris… la démocratie elle-même.

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« La menace… augmente. Les auteurs sont devenus plus effrontés et leurs activités plus enracinées.

« Le Canada a mis du temps à réagir… Il y a du travail à faire… le gouvernement doit faire mieux.

« Les élus et les fonctionnaires de tous les ordres de gouvernement sont ciblés : les membres du pouvoir exécutif, les députés, les sénateurs, les membres des assemblées législatives provinciales, les fonctionnaires municipaux et les représentants des gouvernements autochtones… quel que soit le statut d’un fonctionnaire au sein du gouvernement ou dans l’opposition.

« Au-delà des élus, les personnes susceptibles d’influencer la prise de décision du gouvernement sont également ciblées… mettant ainsi en péril l’intégrité du système de gouvernement du Canada. Les activités d’ingérence étrangère ciblent trois domaines clés : le processus électoral à toutes les étapes ; les élus et leur personnel ; et les secteurs infranationaux du gouvernement.

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« Une fois qu’ils occupent des fonctions publiques, les fonctionnaires élus et nommés, leur personnel et les employés des assemblées législatives peuvent également être ciblés par des États étrangers. Au niveau fédéral, cela inclut les trois principaux partis politiques.

« Les États étrangers chercheront à influencer les délibérations et les prises de décision, et à freiner les initiatives jugées contraires à leurs intérêts. Ils chercheront à exercer un levier sur les fonctionnaires pour exercer des pressions afin de promouvoir leurs intérêts… mobiliser des tiers, des mandataires et des groupes de pression pour mener des activités d’ingérence… dans certains cas, la cible ignore la nature de l’activité qui lui est dirigée. Dans d’autres cas, des États étrangers peuvent chercher à interférer avec les actions politiques en tentant de discréditer ou d’attaquer de hauts fonctionnaires. »

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Trudeau, de son propre aveu, n’a pas répondu aux conclusions du NSICOP dans son rapport de 2020, ni donné suite à ses recommandations pour lutter contre l’ingérence étrangère.

En mars 2023, lorsque Trudeau a demandé au NSICOP de lui faire à nouveau rapport sur l’ingérence étrangère – dont la version expurgée a été publiée la semaine dernière, Trudeau ayant reçu la version non expurgée en mars 2024 – il a répondu : « Nous devons faire un meilleur travail sur donner suite à ces recommandations. J’accepte pleinement cela.

Dans son dernier rapport, le NSICOP affirme que le gouvernement Trudeau « n’a pas encore mis en œuvre de réponse efficace à l’ingérence étrangère dans les processus et les institutions démocratiques… malgré un nombre important de rapports de renseignement, l’achèvement d’un travail politique fondamental, des consultations publiques et le fait qu’il ait été appelé à le faire. donc par ce comité.

Le mois dernier, le gouvernement Trudeau a finalement présenté un projet de loi visant à contrer l’ingérence étrangère, mais son efficacité dépendra de la volonté politique.

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