A l’image du Baron et de son projet de conquête d’Arrakis, avec « Dune » et « Dune : Part Two », Denis Villeneuve se retrouve confronté à une tâche véritablement gargantuesque. Heureusement, il disposait de ses propres fantassins de confiance qui pouvaient l’aider à donner vie à sa vision épique. L’un des plus importants était le directeur de la photographie Greig Fraser, qui a véritablement repoussé les limites de ce qu’un directeur de la photographie doit faire sur un film comme celui-ci.
Fraser s’est joint à Villeneuve et au décorateur Patrice Vermette pour planifier les scènes dans les moindres détails. Tandis que Vermette mettait en bouteille du sable provenant de divers endroits des déserts d’Abu Dhabi et de Jordanie, Fraser, comme indiqué dans le livre « The Art and Soul of Dune: Part Two », utilisait « le logiciel 3D Unreal Engine, la photogrammétrie, les drones et le sol ». lidar scanning » pour pré-visualiser chaque plan du film et planifier le moment idéal de la journée pour tourner dans certains endroits. Capturer une véritable éclipse dans le désert jordanien était à peu près la seule chose qui semblait s’être produite par hasard ; tout le reste a été soigneusement préparé à l’avance.
La bataille de l’arène n’était pas différente. Situé sur la planète natale Harkonnen de Giedi Prime, l’affrontement se déroule en plein air sous un soleil noir. C’est la première fois que le public voit l’extérieur de Giedi Prime, et afin de représenter ce qui est décrit dans le roman de Frank Herbert comme un environnement monochromatique, Fraser a décidé de tourner le tout en noir et blanc. Mais ce n’était pas aussi simple que de désaturer les images en post-production. Non, pour créer le monochrome inquiétant et surnaturel de la bataille en arène, Fraser a décidé de filmer en infrarouge.