mardi, novembre 26, 2024

PREMIÈRE LECTURE : Le Québec, l’un des derniers blocs électoraux anti-conservateurs au Canada, penche désormais pour les conservateurs

Cela se produit malgré peu ou pas de complaisance envers le Québec de la part du chef conservateur Pierre Poilievre.

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HISTOIRE À LA UNE

Pour l’une des premières fois depuis près de 40 ans, un sondage révèle que le Parti conservateur est un candidat possible au Québec.

Alors que la province est toujours sur le point d’être balayée par le Bloc Québécois lors des prochaines élections fédérales, c’est un signe que l’un des derniers blocs électoraux anti-conservateurs au Canada pourrait s’affaiblir.

UN nouveau sondage Léger a constaté que les conservateurs sont à égalité au premier rang au Québec avec le Bloc Québécois, les deux partis obtenant un soutien de 29 pour cent.

Résultats du sondage Léger

Les libéraux, à leur tour, ont chuté à la troisième place avec 26 pour cent.

Ce n’est pas seulement l’un des meilleurs résultats des conservateurs au Québec, mais c’est l’une des seules fois où ils ont obtenu de meilleurs résultats que les libéraux dans les sondages.

Il est certain que les conservateurs ont toujours des résultats épouvantables au Québec par rapport au reste du pays. Dans toutes les autres grandes provinces, soit les conservateurs obtiennent la majorité du vote populaire, soit ils ont une avance de 20 points.

Mais être à égalité au premier rang est un résultat quasi miraculeux étant donné que toute l’histoire du Parti conservateur du Canada moderne l’a vu brutalement rejeté par les Québécois.

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Le Parti conservateur a participé à sept élections fédérales depuis sa création en 2003. À chacune d’elles, le parti a eu la chance de se classer troisième au Québec, tant en termes de vote populaire que de nombre de sièges.

Toutes ces campagnes électorales ont inévitablement été marquées par des spéculations médiatiques sur une « percée conservatrice » au Québec. Depuis 2003, en fait, l’expression « percée conservatrice au Québec » est apparue plus de 40 fois dans un article de presse canadien.

Mais à chaque fois, le jour du scrutin, les conservateurs ont été encore une fois humiliés au Québec. Lorsque l’ancien chef conservateur Stephen Harper a formé un gouvernement majoritaire en 2011, il n’a remporté que cinq des 75 sièges du Québec. Lorsque les conservateurs ont été soutenus par le premier ministre du Québec François Legault en 2021, ils n’ont remporté que 10 des 78 sièges.

Et ce schéma se répète généralement depuis les années 1960.

Lors d’élections fédérales sans Brian Mulroney, le Québec est traditionnellement un endroit où les partis conservateurs fédéraux vont mourir.

Le Québec n’a jamais élu un seul député du Parti réformiste ou de l’Alliance canadienne, les partis populistes de droite qui formaient le noyau des conservateurs modernes.

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Et la province a passé des décennies entières au cours desquelles seules une ou deux circonscriptions ont été détenues par les progressistes-conservateurs. En 1980 – la dernière élection fédérale contestée par Pierre Trudeau – le décompte final des sièges au Québec était de 74 pour les libéraux et un pour les conservateurs. Et même alors, le candidat progressiste-conservateur Roch La Salle n’a conservé sa circonscription rurale de Joliette que par 384 voix.

La seule exception, comme nous l’avons mentionné, était Mulroney, qui a remporté les sièges du Québec en 1984 et 1988, avant qu’une grande partie de son aile québécoise ne se sépare pour former le Bloc Québécois.

Bien que le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre parle le meilleur français d’un chef de parti conservateur depuis la formation du parti moderne (bien qu’avec un accent albertain), l’ironie est qu’il constate des gains massifs au Québec même s’il fait très peu pour séduire les Québécois en particulier.

Recommandé par l’éditorial

En fait, l’une de ses seules véritables promesses politiques spécifiques au Québec a été d’épargner Radio-Canada tout en supprimant le financement de son équivalent anglais, la CBC.

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C’est lors d’une entrevue accordée en janvier à Radio-Canada que Poilievre a expliqué sa stratégie québécoise comme traiter les Québécois comme s’ils « avaient les mêmes préoccupations que les autres Canadiens ».

Si la stratégie fonctionne, il est utile que le Québec soit maintenant marginalisé par bon nombre des mêmes malheurs économiques et sociaux qui ont caractérisé l’expérience du reste du Canada au cours des dernières années du gouvernement Trudeau. Cela est particulièrement vrai pour le logement d’unl’abordabilité, un enjeu auquel le Québec j’étais relativement immunisé.

Même avec les nouveaux résultats Léger de cette semaine, le Québec demeure l’un des seuls blocs électoraux canadiens qui ne s’est pas radicalement tourné vers les conservateurs au cours de la dernière année.

Ces derniers mois, les sondages ont progressivement montré que le parti capturait de solides pluralités démographiques qui n’avaient traditionnellement que très peu à voir avec lui, notamment les jeunes, les femmes et les syndicalistes.

DANS D’AUTRES NOUVELLES

Les menaces de mort contre des parlementaires ont augmenté d’environ 800 % depuis 2019, ce qui a incité le sergent d’armes de la Chambre des communes à conseiller aux parlementaires de garder les portes de leurs bureaux verrouillées et d’éviter les réunions en personne. « Si un rendez-vous avec un électeur est nécessaire, les députés ou leurs employés devraient envisager des réunions virtuelles dans un avenir prévisible », peut-on lire dans une note obtenue par le National Post.

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Graphique de la Fondation Aristote
La Fondation Aristote, basée à Calgary, est le groupe de réflexion qui a déjà jeté de l’eau froide sur l’idée – officiellement défendue par le gouvernement Trudeau – selon laquelle le Canada est un pays « systématiquement raciste » fondé sur la suprématie blanche. Dans un nouveau rapport, ils ont ajouté à cette argumentation en soulignant que la grande majorité des Canadiens pauvres sont blancs, ce qui ne semble pas totalement correspondre aux résultats attendus d’un bastion de la suprématie blanche enracinée. Photo de la Fondation Aristote

Le gouvernement fédéral a distribué 400 millions de dollars de primes au cours du dernier exercice financierselon un nouveau tableau complété par la Fédération canadienne des contribuables. Ce chiffre se répartit presque également entre les primes versées aux fonctionnaires (211 millions de dollars) et les primes versées aux employés des sociétés d’État comme VIA Rail ou Radio-Canada (196 millions de dollars). C’est le 14,9 millions de dollars en primes aux dirigeants de Radio-Canada qui ont retenu le plus l’attention, principalement parce qu’ils ont été payés alors même que le radiodiffuseur a licencié des centaines d’employés et a demandé plus d’argent au gouvernement fédéral. La position de la présidente de CBC, Catherine Tait, est que les primes représentent une « rémunération au rendement » intégrée aux contrats de travail existants et ne sont donc pas techniquement des primes. La position de la Fédération canadienne des contribuables, quant à elle, est que le gouvernement est tellement mauvais dans presque tout en ce moment qu’il est étrange qu’un pour cent des dépenses fédérales soit consacré aux primes. « Les primes sont destinées à ceux qui font du bon travail, elles ne doivent pas être distribuées comme des rubans de participation », a déclaré Franco Terrazzano, directeur fédéral du groupe.

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Le premier ministre Justin Trudeau a approuvé un décision controversée cette semaine de la France d’inviter des responsables russes aux commémorations du 80e anniversaire du débarquement. « Alors que nous commémorons la victoire sur le fascisme et le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale, il est important de reconnaître tous les pays qui ont été impliqués. » Trudeau a déclaré aux journalistes, ajoutant qu’il était toujours « extrêmement en désaccord » avec la tentative de la Russie de détruire l’Ukraine. La critique évidente de cette position est que ni la Russie ni l’URSS n’ont participé au jour J (et l’invasion a été partiellement justifiée comme un moyen de freiner la tendance de la Russie à asservir les pays européens).

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