« La grande majorité des Canadiens pauvres sont blancs », selon un rapport

Les politiques gouvernementales ignorent les Canadiens blancs pauvres, selon un rapport du groupe de réflexion Aristotle Foundation de Calgary.

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Un nouveau rapport du groupe de réflexion basé à Calgary Fondation Aristote suggère que l’approche fondée sur la race du Canada pour lutter contre la pauvreté pourrait être erronée, car elle repose sur une hypothèse erronée selon laquelle la race, la discrimination raciale et la pauvreté sont étroitement liées.

Le document intitulé « Pauvreté et race au Canada : faits sur la race, la discrimination et les pauvres » analyse des données récentes de Statistique Canada et examine également les initiatives de politique publique aux niveaux provincial et fédéral conçues pour lutter contre la pauvreté.

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L’étude révèle qu’entre 7,4 et 10,6 pour cent des Canadiens vivent dans une pauvreté relative, selon la définition que l’on donne à ce terme.

Au bas de l’échelle, défini par un faible revenu après impôt, environ 58 pour cent, soit 1,6 million de personnes vivant dans la pauvreté, sont blanches, ou ce que Statistique Canada appelle « qui ne font pas partie d’une minorité visible ni d’Autochtones ». Pour l’autre chiffre, qui mesure la pauvreté en fonction du coût de la vie, 2,5 millions de personnes, soit 64,4 pour cent du groupe vivant dans la pauvreté, sont blanches.

« En d’autres termes, l’écrasante majorité des Canadiens pauvres sont ‘blancs’ et ne peuvent donc pas recevoir d’allocations gouvernementales fondées sur la race si des caractéristiques immuables telles que la couleur de la peau ou l’origine ethnique sont prises en compte dans la politique », a déclaré le groupe dans un communiqué de presse. annonçant les résultats.

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Le journal cite des documents gouvernementaux qui utilisent le lien entre race et pauvreté pour justifier des remèdes fondés sur la race qui, selon lui, ignorent de nombreuses personnes dans le besoin.

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UN document fédéral décrivant la stratégie antiraciste du Canada note : « Le racisme anti-Noirs se manifeste dans l’héritage de la marginalisation sociale, économique et politique actuelle des Afro-Canadiens dans la société, comme le manque d’opportunités, un statut socio-économique inférieur, un chômage plus élevé, une pauvreté importante. taux et surreprésentation dans le système de justice pénale.

Plan stratégique de lutte contre le racisme de l’Ontario comprend la même déclaration presque mot pour mot.

De plus, indique le rapport, les programmes gouvernementaux de lutte contre la pauvreté comportant des critères raciaux peuvent finir par détourner les ressources vers ceux qui ne sont même pas pauvres.

Il cite le programme de subventions RAISE (Racialized and Indigenous Supports for Entrepreneurs) de l’Ontario. En utilisant la mesure de faible revenu après impôt, l’admissibilité à ce financement fondé sur la race s’appliquerait non seulement à 1,4 million de personnes à faible revenu au Canada (l’ensemble des minorités visibles et la population autochtone à faible revenu), mais également à près de 10,5 millions de minorités. ou les Autochtones qui ne sont pas à faible revenu, tout en excluant les personnes à faible revenu non minoritaires et non autochtones.

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«En d’autres termes», indique le rapport, «ce financement serait inaccessible à 64 pour cent de ceux qui ont de faibles revenus, et parmi ceux qui sont admissibles à ce financement en fonction de leur race, seulement 11,9 pour cent sont à faible revenu. Ce n’est pas une façon sensée de concevoir un programme de lutte contre la pauvreté.

L’étude a également révélé que certains groupes minoritaires au Canada sont aussi susceptibles, voire dans certains cas, moins susceptibles d’être pauvres que les Canadiens blancs. Il s’agissait notamment de Canadiens d’ascendance japonaise, coréenne, sud-asiatique et chinoise, qui ont tous des revenus hebdomadaires moyens plus élevés que leurs homologues blancs.

L’étude suggère de dissocier la pauvreté de la race et affirme que les gouvernements devraient s’efforcer de résoudre les « problèmes fondamentaux » de la pauvreté en renforçant, ou en minimisant les interférences avec, ce qu’elle appelle la « séquence de réussite » : terminer ses études secondaires, travailler à temps plein et se marier avant avoir des enfants. Ces marqueurs, affirme-t-il, présupposent une vie sans pauvreté pour la grande majorité des Américains et des Canadiens.

« Le racisme systémique n’est pas la cause de la pauvreté au Canada », déclare l’auteur principal et analyste financier Matthew Lau. « Même si certains groupes de minorités visibles connaissent la pauvreté en nombre disproportionné par rapport à la population générale, il est également vrai que certains groupes de minorités visibles sont moins susceptibles de vivre dans la pauvreté, comme les Canadiens d’ascendance philippine, sud-asiatique et latino-américaine.

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« La pauvreté est aveugle à la couleur, et donc la politique de pauvreté qui exclut certains Canadiens et favorise d’autres en raison de leur couleur ou de leur origine ethnique, omet une grande partie des pauvres au Canada, en plus d’être antilibérale », ajoute David, co-auteur et directeur de recherche de la Fondation Aristote. Hunt, « La politique anti-pauvreté au Canada devrait plutôt se concentrer sur les individus dans le besoin et sur la création d’opportunités généralisées pour tous. »

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