Le gouvernement dépensera des sommes colossales pour tout et n’importe quoi au nom du changement climatique
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Le premier ministre Justin Trudeau déclare changement climatique est une « crise existentielle » et le Taxe sur le carbone est « le moyen le plus efficace » de le combattre. Mais il ne se lasse jamais de dépenser des milliards de dollars des contribuables d’une manière qui montre qu’il ne croit pas vraiment ce qu’il dit.
Son gouvernement se vante de s’être engagé plus de 160 milliards de dollars aux dépenses climatiques depuis 2015. Cela représente 160 milliards de dollars pour ce qui est, selon les propres termes du Premier ministre, des moyens relativement inefficaces pour lutter contre une crise existentielle. Une personne raisonnable pourrait se demander en quoi cela a du sens. Il n’y a pas lieu de trop se poser de questions. La réponse est : Trudeau croit que le fait d’invoquer l’apocalypse climatique et de gaspiller 160 milliards de dollars de manière inexplicable augmentera les voix des libéraux parmi les gens qui recevront l’argent ou qui seront, pour une raison quelconque, impressionnés par l’alarmisme climatique et rassurés par le contrôle du gouvernement.
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Il n’y a ni rime ni raison aux dépenses climatiques du gouvernement Trudeau. Il dépensera des sommes colossales pour tout et n’importe quoi au nom du changement climatique, depuis 104 millions de dollars pour des subventions à l’efficacité énergétique domestique en Colombie-Britannique pour un nouveau projet coûtant plus de 20 millions de dollars « qui se concentrera sur l’amélioration des pratiques agricoles sensibles au genre et résilientes au climat » en Tanzanie, pour prendre deux exemples de la semaine dernière. Les libéraux n’ont pas expliqué ce que sont les « pratiques agricoles sensibles au genre et résilientes au climat » en Tanzanie. Ils n’ont pas non plus précisé dans quelle mesure l’action climatique tanzanienne sensible au genre bénéficierait aux contribuables canadiens qui doivent payer plus de 20 millions de dollars pour cela.
Existe-t-il des pratiques agricoles résilientes au changement climatique, « insensibles au genre » ? Comment les pratiques agricoles, résilientes ou non au climat, « répondent-elles » au genre ? Et si le changement climatique est une crise existentielle, comme le dit le Premier ministre, cela ne signifie-t-il pas qu’il anéantira tout le monde, quel que soit son sexe ? Dans ce cas, pourquoi une politique visant à lutter contre le changement climatique doit-elle prendre en compte le genre ?
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Une semaine avant l’annonce tanzanienne, le gouvernement Trudeau s’est engagé plus d’un million de dollars à « Les producteurs de fruits tendres de l’Ontario doivent développer des variétés de fruits résilientes au climat » – mais à cette occasion sans mention de la sensibilité au genre. Les libéraux se soucient-ils davantage de la sensibilité au genre de l’agriculture résiliente au climat financée par les contribuables en Tanzanie que de la sensibilité au genre des pêches, des poires et des abricots résilients au climat financés par les contribuables en Ontario ? Une meilleure question : pourquoi les contribuables paient-ils pour l’un ou l’autre de ces deux programmes ?
Une autre annonce de dépenses climatiques du gouvernement Trudeau, celle-ci il y a deux semaines, prévoyait un million de dollars pour réduire l’empreinte carbone du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO). Le financement gouvernemental des hôpitaux n’a rien d’extraordinaire, mais l’argent aurait peut-être pu être mieux utilisé pour fournir de véritables soins médicaux. Selon le gouvernement provincial dernières données, les patients du CHEO passent en moyenne 15,6 heures au service des urgences avant d’être admis à l’hôpital. Seuls 24 pour cent des patients sont admis à l’hôpital depuis les urgences dans le délai cible de huit heures. Les 76 pour cent restants des patients souffrant de temps d’attente excessifs aux urgences pourraient au moins être réconfortés par le fait de savoir que le gouvernement Trudeau est très soucieux de réduire l’empreinte carbone de l’hôpital.
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Le lendemain de l’annonce de l’hôpital, les libéraux ont annoncé deux autres initiatives de dépenses climatiques : 1,4 million de dollars pour 13 bornes de recharge pour véhicules électriques à l’Île-du-Prince-Édouard et une aide pouvant aller jusqu’à 11 millions de dollars à Glencore Canada Corporation pour de l’équipement alimenté par batterie pour un projet minier en Ontario. « Cet investissement dans le projet de Glencore Canada Corporation visant à réduire la pollution », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, « démontre l’engagement du gouvernement du Canada à favoriser des solutions climatiques innovantes et à collaborer avec les secteurs industriels du Canada alors que nous construisons un monde à faibles émissions de carbone.
Ce qu’il voulait vraiment dire, c’est que cela démontre l’engagement du gouvernement libéral envers la planification centrale et le gaspillage de l’argent des contribuables. Il y a à peine deux mois, en insistant sur la nécessité d’imposer sa cinquième augmentation annuelle de la taxe sur le carbone (à 80 $ la tonne), Trudeau a défendu la taxe sur le carbone en arguant qu’elle valait mieux que d’utiliser « la main lourde du gouvernement par le biais de réglementations, de subventions ou de subventions ». une autre façon de choisir les gagnants et les perdants de l’économie. Si Trudeau avait mis en pratique ce qu’il prêche, les Canadiens – des deux sexes – auraient pu économiser au total 160 milliards de dollars.
Poste financier
Matthew Lau est un écrivain torontois.
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