vendredi, novembre 29, 2024

Une chose soi-disant amusante que je ne ferai plus jamais : essais et arguments

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Ce livre est un recueil d’essais de David Foster Wallace écrits entre 1992 et 1996. Ces essais couvrent un large éventail de sujets allant du tennis au cinéma et à la littérature et même une croisière de luxe dans le long essai titulaire.

Le premier essai détaille la carrière de Wallace en tant que joueur de tennis junior. Wallace explique qu’il était un très bon joueur de tennis quand il était jeune car il pouvait profiter de la géométrie du terrain et des étranges irrégularités du jeu dans l’Illinois. Wallace joue bien en renvoyant simplement les volées de son adversaire jusqu’à ce que celui-ci commette une erreur ou subisse une dépression émotionnelle sur le terrain. Wallace trouve cette méthode de jeu réussie jusqu’à ce que ses adversaires se développent beaucoup plus vite que lui physiquement et soient simplement capables de le maîtriser.

Le deuxième essai est une critique de la télévision contemporaine et de la fiction postmoderne. Wallace pense que la télévision n’est pas mauvaise en soi, mais que les gens la regardent trop et qu’elle est trop autoréférentielle. Wallace relie la qualité autoréférentielle de la télévision à la métafiction des années 1960. Wallace soutient que la télévision repose en grande partie sur une ironie qui oblige les téléspectateurs à regarder en permanence afin de pouvoir toujours participer à la blague au lieu d’en être la cible. Il est presque impossible d’attaquer cette ironie car elle peut simplement insulter l’agresseur. Wallace pense que la seule façon de renverser cette ironie est que les artistes soient prêts à risquer des sentiments authentiques.

Dans le troisième essai, Wallace est chargé d’assister à la foire de l’État de l’Illinois et d’écrire sur son expérience. Wallace soutient que les habitants des zones rurales comme l’Illinois prennent des vacances pour être avec d’autres personnes, tandis que les habitants des villes prennent leurs vacances pour s’éloigner des gens. Ainsi, la foire présente l’État comme une sorte de grande communauté. Cependant, Wallace découvre que la foire elle-même est divisée en différents types de communautés telles que les professionnels de l’agriculture et les gens qui viennent pour les manèges du carnaval. Wallace affirme en outre qu’en fin de compte, la foire est entièrement consacrée à l’alimentation à un niveau ou à un autre, ce qui convient à l’Illinois dont l’économie est basée sur l’agriculture.

Dans le quatrième essai, Wallace discute de la critique littéraire de HL Hix, qui tente de sauver la notion d’auteur des critiques poststructuralistes.

Le cinquième essai présente le nouveau film de David Lynch « Lost Highway » et le contextualise avec les autres œuvres de Lynch. Wallace résume l’intrigue alambiquée de « Lost Highway » et décrit les quelques scènes qu’il a vues en cours de tournage. Wallace explique que ce qui rend une œuvre « lynchienne », c’est la présence constante du macabre dans le banal. Wallace soutient que les films de Lynch sont si efficaces sur le plan émotionnel parce qu’ils impliquent le public dans le mal dont il est témoin à l’écran.

Le sixième essai est une biographie du joueur de tennis professionnel Michael Joyce. Wallace va voir Joyce à l’Omnium canadien et est submergé de voir à quel point tous les professionnels sont meilleurs qu’il ne l’avait imaginé. Joyce lui-même joue un style de tennis « power-baseline » dans la tradition d’Andre Agassi. Wallace affirme que, comme beaucoup d’autres athlètes professionnels, Joyce a abandonné toutes les autres voies de la vie pour jouer à un jeu qu’il aime. À bien des égards, ce choix a été fait il y a longtemps et il n’a peut-être jamais été le choix de Joyce.

Le dernier essai détaille l’expérience de Wallace lors d’une croisière de luxe de sept jours dans les Caraïbes. Bien que la croisière soit censée être une forme de détente, Wallace découvre qu’elle le désespère. Wallace compare les soins prodigués aux croisiéristes aux soins prodigués par une mère à son bébé. Ainsi, à bien des égards, une croisière est un moyen pour les adultes de revenir au statut d’enfant. Wallace s’habitue également rapidement au niveau de luxe du navire et découvre qu’il désire seulement plus parce qu’il n’y a aucun moyen de satisfaire l’impulsion enfantine de tout vouloir. Wallace conclut que les gens partent en croisière mais ne sentent pas qu’ils méritent un tel traitement et en veulent donc d’une certaine manière aux personnes qui le leur offrent.

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