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A SUITABLE BOY de Vikram Seth raconte l’histoire de quatre familles en Inde au début des années 1950, après la fin de l’occupation britannique et la partition Inde/Pakistan. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un roman épique au sens habituel du terme, A SUITABLE BOY est certainement d’une ampleur épique, avec plus de 1 400 pages. Pour comprendre le roman, le lecteur doit aussi comprendre dans une certaine mesure la culture indienne des castes raciales et des mariages arrangés. C’est en fait l’idée du mariage arrangé qui est sous-entendue dans le titre. De nombreux efforts sont déployés par une famille pour trouver un « garçon convenable » pour ses filles célibataires. À mesure que les filles indiennes acquièrent plus d’indépendance, comme faire du shopping en petits groupes d’amis ou suivre des cours à l’université, un conflit surgit entre de nombreuses filles et leurs familles à propos de l’idée d’un mariage arrangé. On peut dire que le personnage central du roman, Lata Mehra, se demande comment une femme peut se marier et vivre avec un homme qu’elle ne peut pas aimer parce qu’elle ne sait rien de lui. Le roman commence par le mariage arrangé de la sœur de Lata, Savita, avec Pran Kapoor, un jeune homme professeur à l’Université de Brahmpur et issu d’une famille éminente. Il s’agit donc d’un « garçon convenable ». La mère veuve de Lata, qui a pris les dispositions nécessaires au mariage de Savita, a l’intention de marier sa plus jeune fille, Lata. Bien que le roman ne soit pas de nature politique, il y a suffisamment de conflits entre hindous et musulmans pour expliquer certains préjugés, et c’est dans l’un de ces préjugés que Lata se précipite à corps perdu en rencontrant et en tombant finalement amoureuse de Kabir Durrani, un musulman. et fils d’un éminent mathématicien de l’université. Pour compliquer encore davantage l’intrigue, Maan Kapoor, le frère cadet de Pran, s’éprend de la célèbre courtisane musulmane, Saeeda Bai. La situation de Lata se complique lorsque quelqu’un la voit se promener avec Kabir et le signale à sa mère. Mme Rupa Mehra est hors d’elle-même, pensant que Lata a ruiné sa réputation et qu’aucune famille de « garçon convenable » ne la fera épouser leur fils. Lorsqu’elle apprend que Kabir est musulman, elle se dépêche de partir avec Lata pour Calcutta.
L’intrigue contient de nombreuses intrigues politiques difficiles à suivre et qui seraient sans intérêt si divers membres de la famille n’étaient pas impliqués dans l’action. La bégum Abida Khan parvient de justesse à conserver la résidence familiale après une altercation avec LN Agarwal au sujet de la gestion d’une quasi-émeute. La mêlée a été provoquée par l’intention d’ériger un temple hindou à côté d’une mosquée qui, soit dit en passant, était autrefois un temple hindou. Le point de friction était un phallus de Shiva dans le temple directement entre la mosquée et la Mecque, vers lequel les musulmans prient. Les manœuvres politiques atteignent leur paroxysme avec l’adoption du projet de loi d’abolition de Zamindari, qui entraînera effectivement la perte d’une grande partie de leurs biens par les grands propriétaires fonciers.
L’intrigue se poursuit tout au long du roman en se concentrant principalement sur le thème du « garçon convenable » joué dans des sous-intrigues impliquant Maan Kapoor et Saeeda Bai, Ishaq et Tasneem, et plus particulièrement Lata et Kabir et les « garçons convenables » auxquels elle est présentée à Calcutta. . En fin de compte, Lata décide d’abandonner Kabir et d’épouser un « garçon convenable » qu’elle aime mais n’aime pas. Mis à part la décision déchirante de Lata de ne pas épouser Kabir, il y a peu de véritable laideur dans le roman en dehors des intrigues inter et intrafamiliales que Seth parvient d’une manière ou d’une autre à rendre la lecture intéressante.
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