En moyenne, les personnes travaillant ou étudiant à la maison ne communiquent avec les autres que 4,2 fois par semaine
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Si vous êtes de retour au bureau et que vous remarquez que vos collègues sont un peu plus maladroits qu’avant, vous n’êtes pas seul.
Une étude réalisée par la plateforme d’apprentissage des langues Preply a révélé que quatre Canadiens sur 10 pensent que leurs compétences sociales ont diminué en raison des interactions limitées en personne pendant le travail à distance.
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« Le travail à distance offre flexibilité et liberté, mais il peut également contribuer à un sentiment d’isolement et de détachement par rapport aux interactions conventionnelles sur le lieu de travail », indique le rapport.
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Soixante-dix-huit pour cent des Canadiens ont travaillé ou étudié à distance à un moment donné depuis que le pays a été confiné pour la première fois en raison de la pandémie il y a plus de quatre ans, et beaucoup ont eu du mal à maintenir leurs compétences sociales tout en passant de longues périodes seuls.
En moyenne, les personnes travaillant ou apprenant à distance ne communiquent avec les autres que 4,2 fois par semaine, soit moins d’une fois par jour, selon le sondage.
Certains employés communiquent avec les membres de l’équipe et leurs collègues seulement tous les quelques mois, une fréquence qui pourrait affecter leurs compétences verbales et écrites, indique le rapport.
Le rapport révèle que 86 pour cent des Canadiens ont déclaré avoir rencontré au moins certaines difficultés à collaborer avec les membres d’une équipe tout en travaillant ou en étudiant à distance.
Plus des deux tiers des travailleurs à distance ont remarqué des changements dans leurs compétences sociales.
Alors que 26 pour cent ont déclaré avoir constaté une amélioration, 43 pour cent ont estimé que leurs compétences sociales étaient affectées négativement en raison des interactions limitées en personne qui accompagnent le travail à distance.
Les travailleurs plus jeunes ont été les plus touchés, 52 pour cent des 16 à 24 ans ayant remarqué une baisse de leurs compétences sociales.
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Les employés habitués à une communication cloisonnée et à un travail isolé peuvent avoir du mal à revenir en toute confiance à une interaction constante en personne, indique le rapport.
Environ sept personnes sur dix ont remarqué au moins un certain changement dans leurs compétences en communication verbale ou écrite, affectant leur retour au bureau.
Le bon côté des choses est que de nombreux Canadiens ont constaté une amélioration de leurs compétences écrites, comme la grammaire, la ponctuation et le ton.
En moyenne, seulement huit pour cent des personnes interrogées ont estimé que leurs compétences écrites se sont détériorées au cours de cette période, ce qui est probablement dû à l’accent mis sur la messagerie plutôt que sur l’interaction en face à face, selon l’étude.
Les compétences verbales, telles que l’expression claire, la prise de parole en public et l’écoute active, ont davantage souffert dans les environnements virtuels.
Les résultats suggèrent que les entreprises qui reviennent au bureau devraient réfléchir à la manière d’aider leurs employés à développer les compétences générales qui ont été les plus touchées.
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Preply a interrogé 1 518 résidents canadiens du 30 janvier au 2 février.
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