Ce sont les dernières avancées dans le cadre d’une consolidation généralisée du pouvoir du gouvernement provincial.
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De nouvelles règles pour les villes indiquent clairement qui est le patron. C’est le gouvernement UCP, pas les conseils locaux ou les électeurs qui les élisent.
En vertu des prochaines lois dévoilées jeudi, la province pourra entrer dans un conseil local et licencier des membres individuels.
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La province peut également annuler un règlement local sur n’importe quel sujet, élargissant ainsi considérablement son pouvoir existant pour bloquer uniquement les lois sur l’utilisation des terres.
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Autre écho des rancunes post-pandémiques, l’UCP semble prendre le contrôle de tout arrêté municipal concernant les mesures de santé publique.
Ce sont les dernières initiatives en date dans le cadre d’une consolidation généralisée du pouvoir du gouvernement provincial.
Petit à petit, les autorités locales sont poussées à s’aligner à mesure que l’UCP pose les bases de la souveraineté.
La première ministre Danielle Smith est entrée en fonction financement de la recherche universitaireajoutant une exigence pour une idéologie plus conservatrice.
Agacé par le fait qu’Ottawa conclue des accords directs avec les villes, un projet de loi UCP invalider tout accord si la province n’est pas directement impliquée.
Cela semble viser principalement Calgary et Edmonton, qui agacent constamment le PCU avec des accords fédéraux bilatéraux.
Mais le projet de loi s’étend aux plus petites municipalités, aux conseils scolaires, aux universités, aux autorités sanitaires, ainsi qu’à la Couronne et aux organismes publics.
Aucune autorité publique en Alberta n’ose traiter avec le gouvernement fédéral à moins que des observateurs provinciaux ne soient sur place pour donner leur approbation.
C’est une lourde charge bureaucratique de la part d’un gouvernement qui aime se vanter de son ministère en matière de réduction des formalités administratives.
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Braid : l’UCP envisage des partis politiques pour les élections municipales alors que le conseil de Gondek est sous pression
Les annonces de jeudi concernent les élections locales, les conseils municipaux et le financement politique. Ils constituent la plus grande refonte de ces règles depuis de nombreuses années, toutes fondées sur le principe selon lequel la province est suprême.
C’est vrai en droit, bien sûr ; mais la province a généralement été un parent bienveillant, tolérant la diversité locale et même une certaine opposition.
Cette époque est en train de disparaître rapidement, malgré la promesse du ministre des Affaires municipales, Ric McIver, que la province gouvernerait avec douceur.
La mesure la plus frappante – l’élaboration de règles pour les partis politiques civiques – est motivée par le rêve de l’UCP de chasser du pouvoir les progressistes des grandes villes.
Cela n’arrivera qu’à Edmonton et à Calgary. Pourquoi ne pas rédiger des règles de parti qui couvrent chaque municipalité?
McIver n’est pas intéressé. Il affirme que les petits centres sont libres d’autoriser les fêtes s’ils le souhaitent, mais qu’ils suscitent peu d’intérêt.
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Une autre raison, à mon avis, est que la plupart des conseils des régions rurales de l’Alberta sont déjà confortablement chargés de partisans du PCU.
Mais les gouvernements conservateurs, du progressiste-conservateur au conservateur uni, n’ont toujours pas réussi à insérer leurs propres loyalistes dans les bureaux des maires de Calgary et d’Edmonton. Cela les irrite profondément.
La gifle ultime a été l’élection à Edmonton d’Amarjeet Sohi, un ancien ministre libéral de Trudeau.
À Calgary, ils sont coincés avec le progressiste Jyoti Gondek, qui en 2021 a vaincu haut la main le challenger conservateur Jeromy Farkas.
Ce n’était pas nouveau. En 2001, Dave Bronconnier est devenu maire après s’être présenté aux élections fédérales pour les libéraux en 1997 et avoir été sévèrement battu.
Il a été un dirigeant municipal prospère qui a fait construire de nombreux projets, a remporté trois élections et a donné du fil à retordre au PC dans une série de confrontations tendues avec le premier ministre de l’époque, Ed Stelmach, à propos de promesses de financement non tenues.
Vint ensuite Naheed Nenshi. En 2010, il a battu le conservateur McIver, qui est passé à la politique provinciale et a présenté les mesures jeudi.
En 2017, des partisans conservateurs ont nommé l’homme d’affaires local Bill Smith, ancien président du parti provincial PC. Il s’en est très bien sorti mais a quand même terminé à 30 000 voix derrière Nenshi.
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C’est une triste histoire : les conservateurs ne peuvent tout simplement pas casser ces œufs. Mais désormais, les partis des grandes villes pourraient jouer en faveur de l’UCP.
Gondek et la majorité actuelle du conseil ont introduit des mesures, notamment le zonage général et le règlement sur les sacs, qui n’ont jamais été mentionnées lors de la campagne de 2021.
Selon la théorie, les partis rendraient les enjeux beaucoup plus clairs en publiant des programmes indiquant ce qu’ils feraient et ne feraient pas avec une majorité.
Et cela attirerait des électeurs à l’esprit conservateur qui n’avaient auparavant aucune idée de ce que représentaient leurs candidats de circonscription.
Cette réflexion pourrait bien être correcte, ne serait-ce que parce que tant de gens sont profondément mécontents de ce conseil.
Mais on ne peut pas manquer ce qui se passe ici. L’UCP prépare l’ensemble du secteur public à un service loyal.
La chronique de Don Braid apparaît régulièrement dans le Herald
X: @DonBraid
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