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Au moment où j’écris ces lignes, le rendement des obligations d’État canadiennes à cinq ans atteint son sommet de l’année. Il existe un risque croissant que nous puissions même atteindre de nouveaux sommets de cycle si les données économiques du prochain mois ne se refroidissent pas.
Mais si vous êtes un amateur de bas prix, ne désespérez pas pour l’instant. Malgré ce dernier contretemps dans les rendements obligataires et les mesures de relance irresponsables du gouvernement, l’économie canadienne, fortement endettée, n’est pas à l’abri des taux directeurs les plus élevés depuis plusieurs décennies.
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C’est pourquoi les marchés de taux à terme, où les traders se couvrent ou spéculent sur les taux d’intérêt, connaissent encore deux baisses de taux de la Banque du Canada cette année, à compter de cet été, selon les données de CanDeal DNA. Et ce, malgré la probabilité croissante que les baisses de taux aux États-Unis prennent plus de temps.
Sur la scène hypothécaire, la situation a été plus calme qu’un congrès de mimes cette semaine, à l’exception d’une hausse de cinq points de base des taux fixes sur quatre ans. Cette tranquillité risque toutefois d’être de courte durée. Cette hausse des rendements obligataires est susceptible de faire monter certains des taux fixes les plus compétitifs. Cela est particulièrement vrai pour les prêts hypothécaires assurés en cas de défaut, qui sont plus étroitement liés aux mouvements du marché obligataire. Par conséquent, si vous êtes à la recherche d’un prêt hypothécaire fixe, bloquez ce taux comme s’il s’agissait du dernier canot de sauvetage du Titanic.
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Quant aux taux variables, les marchés obligataires s’attendent à des rapports sur l’emploi, l’inflation et le PIB plus faibles le 10 mai. Les 21 et 31 mai respectivement. Cela pourrait donner à la Banque du Canada suffisamment de confiance pour réduire ses taux en juin ou juillet.
Il y a évidemment beaucoup de choses sur lesquelles compter, et les États-Unis pourraient, entre-temps, diriger les taux du Canada. Attendez-vous donc à d’éventuels écarts de taux avant que les coûts d’emprunt ne s’améliorent.
Robert McLister est stratège hypothécaire, analyste des taux d’intérêt et rédacteur en chef de MortgageLogic.news. Vous pouvez le suivre sur X à @RobMcLister.
Pour consulter les taux hypothécaires nationaux les plus bas au Canada en ce moment, cliquez ici
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