vendredi, novembre 29, 2024

Un groupe de professeurs de l’Université York recommande de définir le soutien à Israël comme du « racisme »

Le document conclut que l’engagement de l’université à « lutter contre les inégalités raciales » ne peut être tenu que si les administrateurs cherchent activement à isoler et à détruire le « projet colonial de peuplement » sioniste.

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Un comité universitaire de l’Université York a recommandé que l’école définisse désormais toute reconnaissance de l’existence d’Israël comme une preuve de « racisme anti-palestinien ».

Selon un « rapport de recommandations » du 5 avril divulgué au National Post, un comité officiel du ministère de la Politique de York a proposé que toute défense d’Israël soit considérée comme « anti-palestinienne, islamophobe et anti-arabe ».

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Le document cite l’Université York engagement officiel prendre « des mesures proactives pour lutter contre l’iniquité raciale », et conclut que cela ne peut être fait que si les administrateurs cherchent activement à isoler et à détruire le « projet colonial de peuplement » sioniste.

« La lutte pour l’autodétermination palestinienne soutiendra la libération de tous les humains et non-humains de l’oppression coloniale », peut-on lire.

Le document de neuf pages a été publié par le Comité de solidarité avec la Palestine du Département politique. Dans un préambule, l’organisme écrit qu’il a été créé avec l’approbation des professeurs le 14 novembre 2023 avec pour mandat de rédiger « une définition départementale du racisme anti-palestinien ».

« Il s’agit du déni systématique et structurel du droit palestinien à l’autodétermination et à la libération nationale, ainsi que de l’existence collective du peuple palestinien, tout en défendant le sionisme », lit-on dans la définition finale.

Il ajoute : « Le sionisme est un projet colonial de peuplement et une idéologie ethno-religieuse au service d’un système de l’impérialisme occidental qui défend la suprématie blanche mondiale. »

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Le comité déplore que l’Université York soit en train de devenir un paysage de « surveillance, de peur, d’intimidation et de répression » pour quiconque prône la « libération palestinienne ». À titre d’exemple, ils affirment que les professeurs « ne devraient pas subir de pression pour condamner le Hamas ».

« De plus en plus d’étudiants ont exprimé ou déclaré avoir le sentiment que l’université est devenue un environnement dangereux », peut-on lire.

Le document fait plusieurs références à l’importance de la « liberté académique » et de la « liberté d’expression ». « La liberté académique nous permet de commenter et de critiquer des sujets historiquement et philosophiquement pertinents dans leur contexte et permet la recherche de la vérité et la réalisation des objectifs universitaires », peut-on lire.

Cependant, il est très clair que ces principes ne devraient pas s’appliquer à toute personne soutenant Israël, travaillant avec des universitaires israéliens ou ayant un quelconque lien périphérique avec Israël.

Le document préconise de « rompre les liens avec les départements et institutions sionistes » et d’imposer un boycott commercial total de tout ce qui est israélien.

Le comité recommande même de boycotter les sociétés de café Aroma et Starbucks. Les deux sociétés ont leur siège aux États-Unis et n’ont ni propriété ni direction israéliennes, mais ces derniers mois, elles sont néanmoins devenues la cible des militants du boycott d’Israël.

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Dans le cas d’Aroma, c’est parce que la chaîne exploite des sites en Israël. Starbucks n’a pas de succursale en Israël, mais l’entreprise figure sur la liste noire simplement parce qu’elle a poursuivi un syndicat de travailleurs américain pour violation de marque après avoir apposé le logo Starbucks sur une déclaration publiée à la suite des massacres du 7 octobre déclarant « Solidarité avec la Palestine !

Le document recommande non seulement une définition large du racisme anti-palestinien, mais exige que l’université mette en œuvre un système simplifié pour « signaler le racisme et le harcèlement anti-palestiniens ».

Dans ce cadre, ils proposent des conséquences accrues pour toute personne répondant à leur définition du racisme anti-palestinien. « Nous proposons que le département plaide en faveur d’un processus universitaire plus transparent et plus efficace pour traiter les plaintes et les violations du code de conduite, y compris une justice réparatrice et/ou des motifs de suspension ou de renvoi pour les personnes qui violent le code de conduite et les normes de sécurité communautaire.  » ça lit.

On dit finalement au ministère de la Politique qu’il ne peut espérer combattre la crise apparente de « racisme anti-palestinien » à York tant qu’il n’aura pas publié une déclaration ministérielle qui approuve le boycott israélien et soutient « la lutte pour la libération palestinienne ».

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