L’optimisme en matière de logement augmente au Canada avec des réductions de taux à l’horizon

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Les Canadiens redeviennent optimistes à l’égard du logement.

Près de la moitié d’entre eux – 48 pour cent – ​​déclarent s’attendre à ce que la valeur de l’immobilier dans leur quartier augmente au cours des six prochains mois, selon un sondage réalisé par Nanos Research pour Bloomberg News. Seuls huit pour cent prévoient une baisse. Les autres ne s’attendent à aucun changement ou sont incertains.

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Cet écart de 40 points est le plus important depuis mai 2022, deux mois après que la Banque du Canada a commencé à augmenter les taux d’intérêt.

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En excluant la période de 2020 à 2022, période pandémique au cours de laquelle les prix des maisons ont augmenté à un rythme extraordinaire, il s’agit de la lecture la plus élevée des prix de l’immobilier depuis le lancement de l’indice de confiance canadien Bloomberg Nanos en 2008.

Les responsables de la Banque du Canada ont déclaré la semaine dernière qu’ils pourraient bientôt commencer à abaisser le taux d’intérêt au jour le jour si les mesures d’inflation continuent d’évoluer dans la bonne direction. De nombreux acheteurs potentiels attendent une baisse des coûts d’emprunt pour effectuer un achat, et la croissance démographique rapide du Canada a créé une demande supplémentaire de logements.

« Disons simplement que si la Banque du Canada ne réduit pas ses taux bientôt, de nombreux acteurs du marché immobilier seront sérieusement déçus », a déclaré Robert Kavcic, économiste principal à la Banque de Montréal, dans une note aux investisseurs.

La Banque du Canada s’attend à une « croissance modérée » des prix de l’immobilier au cours des deux prochaines années. Mais les responsables ont cité la possibilité d’une forte hausse comme l’un des principaux risques à la hausse pesant sur leurs prévisions d’inflation.

Chaque semaine, Nanos Research interroge environ 250 Canadiens pour connaître leur point de vue sur les finances personnelles, la sécurité d’emploi, l’économie et les prix de l’immobilier. Bloomberg publie des moyennes mobiles sur quatre semaines des 1 000 réponses téléphoniques. Le sondage présente une marge d’erreur d’environ 3 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

—Avec l’aide d’Erik Hertzberg.

Bloomberg.com

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