vendredi, novembre 29, 2024

Un impôt sur les « bénéfices excédentaires » des sociétés ? Le budget fédéral pourrait encore réserver des surprises

Une série d’annonces de dépenses faites par Ottawa avant mardi a brisé le secret budgétaire

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Au fil des années, il est devenu courant que le bureau du Premier ministre – ou tout autre bureau gouvernemental connecté – divulgue stratégiquement du contenu à des journalistes amis ou, comme cela a été pleinement démontré cette année, fasse une période prolongée d’annonces conçues pour tenter de faire le gouvernement semble bon à des fins politiques.

Le secret budgétaire était sacro-saint lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux budgets fédéraux et à m’y intéresser (en raison de leur importance pour la société et l’économie canadiennes) il y a des décennies. Et pour de bonnes raisons. Un tel secret était – et est toujours – important pour garantir qu’aucun contribuable ou groupe particulier ne bénéficie d’un avantage sur quelqu’un en recevant des informations autrement secrètes.

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Mais aujourd’hui, ce secret semble être réservé uniquement à des informations très évidentes. Le reste est divulgué ou testé dans divers sondages ou utilisé comme une période prolongée d’annonces politiques. Je trouve cela décevant et constitue une insulte générale à l’intelligence des Canadiens et au caractère sacro-saint du secret budgétaire.

Cela dit, que savons-nous du budget de mardi? Eh bien, étant donné que le gouvernement a été à juste titre critiqué à cause de la pénurie de logements et de l’augmentation des loyers, nous savons que le logement occupera une place importante. Il le faut pour tenter de se remettre des dommages politiques que ce dossier leur a coûtés.

En fin de semaine dernière, le gouvernement a rendu public son plan de logement via un document intitulé Résoudre la crise du logement : le plan canadien pour le logement. Le document s’ouvre en attribuant les problèmes de logement aux gouvernements des décennies passées « à tous les niveaux et de diverses allégeances partisanes (qui) ont choisi de ne pas investir dans la construction de logements. Ils n’ont pas compris la nécessité de construire des maisons pour les générations futures de Canadiens.

Oui en effet. Ignorons certaines des causes évidentes de nos problèmes de logement, comme l’immigration incontrôlée, l’augmentation de l’inflation due à des dépenses incontrôlées et la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Si l’on ne s’attaque pas de front à ces questions fondamentales, les problèmes de logement persisteront.

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Le document est très peu détaillé sur la façon de traiter ces questions fondamentales, mais au lieu de cela, il consacre beaucoup d’argent à diverses initiatives, modifie certaines règles fiscales existantes (élargissement du plan d’accession à la propriété et accélération de l’amortissement fiscal de certains immeubles d’appartements) et promet de construire ce qui me semble être un nombre très irréaliste de nouveaux logements en plus de ceux dont la construction était déjà prévue.

Au-delà des annonces interminables de dépenses politiques de ces dernières semaines, y a-t-il d’autres informations fiscales secrètes auxquelles nous pouvons nous attendre ? Eh bien, nous ne le savons pas puisque c’est évidemment secret. Néanmoins, je m’attendrais à obtenir des détails sur toute modification à l’impôt minimum de remplacement annoncée précédemment, car leur mauvaise conception politique aura un impact dévastateur sur les dons de bienfaisance et les organismes de bienfaisance.

Je vais voir s’il y a des augmentations d’impôt sur les particuliers – directement ou indirectement. Je doute qu’il y en ait, mais je ne serais pas surpris de voir des attaques détournées se poursuivre contre les salariés à revenu élevé – c’est devenu quelque peu une routine avec ce gouvernement en particulier ces dernières années.

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Y aura-t-il des augmentations de l’impôt sur les sociétés ou un « impôt sur les bénéfices excédentaires » (peut-être ciblé sur les épiciers afin d’apaiser le NPD) ? J’espère bien que non. Des augmentations de l’impôt sur les sociétés ne seraient globalement pas bénéfiques pour la compétitivité du Canada et constitueraient un pas dans la mauvaise direction pour améliorer sa productivité en retard. Un impôt sur les bénéfices excédentaires est tout simplement une mauvaise politique et envoie un message dangereux aux investisseurs qui ont le choix quant à l’endroit où placer leurs investissements.

Le taux d’inclusion des gains en capital augmentera-t-il par rapport au taux d’inclusion actuel de 50 pour cent ? Je pense que non, et ce serait une bonne chose.

Y aura-t-il de nouveaux crédits d’impôt personnels ? Je suppose que oui. Ce gouvernement – ​​comme les gouvernements précédents – ne peut probablement s’empêcher d’être attiré par la facilité d’introduire de tels crédits pour tenter d’apaiser sa base électorale et d’attirer de nouveaux électeurs, même si de tels crédits ajoutent de la complexité et une administration inutile au système d’impôt sur le revenu.

Je chercherai tout ce qui précède. Mais plus important encore, j’examinerai dans quelle mesure les frais de la dette publique devraient augmenter. Ces frais de dette annuels se rapprochent du montant que le Canada perçoit chaque année les recettes de la TPS. Il s’agit d’une somme d’argent impie qui met en péril la prospérité de nos générations futures.

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Je sais que c’est probablement trop demander, mais pour une fois, j’aimerais voir un budget fédéral qui adhère aux principes de base de ce qu’est un budget : un plan qui prévoit avec précision le montant des recettes et des dépenses afin de garantir planifier adéquatement l’avenir et aider le gouvernement à vivre selon ses moyens, pour le bénéfice de ceux qu’il sert : tous les Canadiens.

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Le plan budgétaire devrait garantir que l’avenir financier et la prospérité de nos générations futures ne soient pas mis en péril. J’évaluerai encore une fois ce risque le jour du budget.

Kim Moody, FCPA, FCA, TEP, est la fondatrice de Moodys Tax/Moodys Private Client, ancienne présidente de la Fondation canadienne de fiscalité, ancienne présidente de la Society of Estate Practitioners (Canada) et a occupé de nombreux autres postes de direction au sein du secteur canadien. communauté fiscale. Il est joignable au [email protected] et son profil LinkedIn est https://www.linkedin.com/in/kimmoody.

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