Kim Moody : Une réforme et une révision fiscales sont nécessaires pour contrer les conséquences négatives du renversement de notre système fiscal.
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Le système fiscal canadien dans son ensemble a-t-il atteint un point critique ? Cela fait un certain temps que je m’inquiète de cela et même si j’essaie de ne pas crier au loup, j’essaie de mettre en lumière certaines choses très de sérieuses inquiétudes.
Quelles sont certaines de ces préoccupations ? Il en existe de nombreuses, mais soulignons quelques-unes des plus importantes et des plus récentes.
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Une législation incompréhensible
Vous savez qu’il y a un problème lorsque des fiscalistes chevronnés se débattent constamment avec de nouvelles lois. Ajoutez à cela le fait que n’importe qui peut se qualifier de « fiscaliste » (alors qu’il ne l’est pas et que le public est donc laissé à lui-même), et les conséquences d’une erreur ne sont pas bonnes. Le développement d’une désignation fiscale rigoureuse pour protéger le public serait un pas dans la bonne direction, mais cela a malheureusement eu une histoire mouvementée et il est peu probable qu’il se produise de sitôt.
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Pénurie de comptables
Les comptables dominent la profession fiscale au Canada, mais il y en a une pénurie importante, de nombreux candidats qualifiés n’étant pas attirés par les défis de la carrière comptable. Cela crée des lacunes importantes dans la capacité à administrer correctement les exigences rigoureuses de l’administration fiscale ainsi qu’à dispenser correctement et efficacement des conseils fiscaux. Cela continuera probablement jusqu’à ce que la profession s’attaque de front à ces problèmes.
Une législation mal pensée
Une loi qui traite des Canadiens par ailleurs honnêtes d’une manière extrêmement punitive ne les encourage pas à se conformer et peut en fait avoir l’effet inverse. Par exemple, la nouvelle législation sur les locations à court terme (qui refusera les déductions de dépenses par ailleurs légitimes sur les revenus locatifs dans les zones interdisant une telle activité) en est un excellent exemple. Ce type de législation est évidemment conçu pour être une « victoire » politique à court terme pour le gouvernement et lui donner une bonne image auprès de sa base électorale, mais il ignore les bonnes politiques publiques. C’est dangereux pour le Canada.
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Recul législatif immédiat
Ceux qui ont suivi la taxe d’habitation sous-utilisée et les débâcles des rapports de confiance sauront que la législation a été introduite en ignorant les préoccupations et les commentaires de nombreux membres de la communauté fiscale, pour ensuite amener le gouvernement à revenir sur certains des aspects les plus pointus des deux textes législatifs. . Dans les deux cas, le retour en arrière s’est produit très tard dans le processus et après que d’énormes efforts ont été gaspillés par les contribuables et leurs conseillers. Ces deux exemples sont des exemples exemplaires de la manière de ne pas introduire de législation fiscale qui affecte les masses. Cela doit changer.
Des taux d’imposition des particuliers trop élevés
Les taux d’imposition des particuliers de ce pays sont beaucoup trop élevés, extrêmement punitifs et découragent de nombreuses personnes de prendre des risques entrepreneuriaux indispensables. Les taux élevés découragent les meilleurs et les plus brillants de venir au Canada et ont poussé un grand nombre de Canadiens qui réussissent à quitter le pays. Ces taux élevés constituent un véritable frein aux graves problèmes de productivité de notre pays et doivent changer.
Au-delà des simples taux d’imposition, les gouvernements font de nombreux bricolages pour augmenter le taux marginal d’imposition d’une personne. Par exemple, si les modifications proposées à l’impôt minimum alternatif fédéral sont promulguées dans la loi, elles pourraient augmenter la charge fiscale d’une personne « riche » si elle a certains revenus (comme les gains en capital) ou si elle utilise certaines déductions et crédits (comme les dons de bienfaisance). . Ces amendements sont mal pensés.
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Le récent budget du gouvernement provincial du Manitoba en est un autre exemple. Il a annoncé qu’à partir de 2025, le le montant de l’exemption personnelle de base sera progressivement éliminé pour les particuliers résidents dont les revenus sont compris entre 200 000 $ et 400 000 $.
Ces exemples récents constituent des attaques honteuses contre les salariés à revenus élevés, qui augmentent leurs taux marginaux d’imposition et encouragent les comportements permettant d’éviter de telles attaques.
Trop de crédits
Le système fiscal redistribue massivement la richesse en introduisant des crédits et des remises en espèces (comme l’Allocation canadienne pour enfants, les crédits de TPS, les réductions de la taxe sur le carbone, l’assurance-médicaments, les soins dentaires, etc.) qui nécessitent tous la production d’une déclaration de revenus pour être admissible à eux. De tels crédits, bien que loués par certains, sont de simples programmes de redistribution des richesses à la Robin des Bois qui, en fin de compte, redistribuent les recettes fiscales générées par les soi-disant riches vers les résidents à faible revenu. Sans déclaration automatique de revenus, de nombreuses personnes à faible revenu qui seraient probablement admissibles à de tels crédits ne reçoivent pas ces montants, car beaucoup sont intimidées par le système fiscal.
Alors, quel est le résultat de toutes ces inquiétudes ? Si rien n’est fait, les conséquences négatives pourraient être une non-conformité accrue, un refus important de nouvelles modifications législatives et des gouvernements qui réalisent beaucoup moins de « revenus » en raison de la non-conformité et des changements de comportement des résidents concernés pour éviter les implications négatives de notre système fiscal.
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Quelle est la solution ? Jeter déjà plus d’argent sur notre une fonction publique pléthorique n’est certainement pas la réponse. La solution comporte plutôt de multiples facettes et nécessitera beaucoup de courage, de réflexion et de changements politiques pour garantir que les Canadiens soient bien servis. « Un seul acte de courage est souvent le point de bascule vers un changement extraordinaire », comme l’auteur et conférencier Andy Stanley dit une fois.
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Malheureusement, cela ne se produira pas sous le gouvernement fédéral actuel, mais le seul acte de courage requis pour réparer notre système fiscal est une réforme et un examen fiscaux. Cela est nécessaire pour contrer les conséquences négatives du renversement de notre système fiscal.
Kim Moody, FCPA, FCA, TEP, est la fondatrice de Moodys Tax/Moodys Private Client, ancienne présidente de la Fondation canadienne de fiscalité, ancienne présidente de la Society of Estate Practitioners (Canada) et a occupé de nombreux autres postes de direction au sein du secteur canadien. communauté fiscale. Il est joignable au [email protected] et son profil LinkedIn est https://www.linkedin.com/in/kimmoody.
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